Gabi Ashkenazi, n°2 de Kakhol lavan, quitte le parti et se retire temporairement
Le ministre des Affaires étrangères a affirmé qu'il "prenait congé" et qu'il ne se présenterait pas aux prochaines élections, alors que le parti de Gantz continue à se disloquer

Le principal partenaire de Benny Gantz à la direction de Kakhol lavan a annoncé mercredi quitter le parti et se retirer au moins temporairement de la vie politique.
Gabi Ashkenazi a affirmé qu’il « prenait congé » et qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections, alors que le parti, qui ne semble plus en mesure de défier le Likud pour prendre les rênes du pays, continue à se disloquer.
Dans un communiqué, Ashkenazi s’est félicité pour avoir « changé la ligne » sur l’annexion – ce qui, selon lui, « a ouvert la fenêtre d’opportunité pour les accords de paix [avec les nations arabes], et ensemble nous avons empêché toute tentative d’aventurisme diplomatique et judiciaire ».
« Je n’ai pas l’intention de me présenter aux prochaines élections pour Kakhol lavan et je prends congé pour réfléchir à la suite. »
Il a ajouté qu’il resterait à son poste de ministre des Affaires étrangères pour le moment, tant que Gantz l’accepterait à cette fonction.
Dans un message interne adressé aux membres de Kakhol lavan, Ashkenazi a affirmé que le parti « avait présenté une alternative au régime de Netanyahu et du Likud ».
« Nous avons pris le risque et décidé ensemble d’influencer les choses de l’intérieur [du gouvernement], hors de la responsabilité nationale. Je suis désolé que nous n’ayons pas trouvé de partenaire approprié pour cela », a-t-il écrit, en référence au Likud.

Gantz a promis mardi qu’il continuerait à diriger Kakhol lavan dans le cadre de la campagne pour les prochaines élections en mars.
Il a remercié Gabi Ashkenazi « du fond du cœur pour [notre] partenariat au cours des deux dernières années au service du pays » et lui a souhaité bonne chance pour la suite.
Il a affirmé qu’il respectait sa décision de quitter le parti et l’a salué pour « avoir remis sur le devant de la scène le ministère des Affaires étrangères en tant que ministère principal et influent après des années de négligence ».
Il a ajouté que le ministre des Affaires étrangères « avait été d’une grande aide pour bloquer le plan d’annexion et promouvoir la normalisation dans la région ».
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