GB: Des familles d’otages appellent Israël à accepter un accord pour leur libération
Des dizaines de parlementaires britanniques ont porté des pendentifs appelant à la libération des otages, quatre mois jour pour jour après l'assaut du Hamas

Les proches basés au Royaume-Uni d’otages israéliens aux mains du Hamas à Gaza ont appelé Israël mercredi à accepter un accord permettant leur libération, avertissant que le temps était désormais compté pour eux.
Des négociations ont lieu actuellement, sous la médiation des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, afin de parvenir à un accord de trêve à Gaza, qui inclurait la libération d’otages et de prisonniers palestiniens en Israël.
« Je ne crois pas qu’Israël ait d’autre option », a affirmé lors d’une conférence de presse à Londres Sharon Lifschitz, dont le père Oded Lifschitz, 83 ans, faisait partie des 250 personnes prises en otage par le Hamas le 7 octobre, lors de son attaque meurtrière en Israël.
Sa mère Yocheved, également enlevée, a été libérée en octobre, et pour leur fille « Israël a un devoir de ramener ses citoyens » et « doit faire ce qu’il faut pour y parvenir ».
« Nous avons besoin qu’un accord soit conclu maintenant », a-t-elle plaidé. « Si ce n’est pas le cas, l’attente sera plus longue et de nombreux otages ne pourront tout simplement pas survivre ».
105 civils ont été libérés lors d’une trêve d’une semaine fin novembre. Quatre otages avaient été libérées avant cela et une soldate avait été secourue. Les corps de huit otages ont également été récupérés et trois otages ont été tués par erreur par l’armée lors d’un incident tragique en décembre.
Selon Israël, 132 des 253 otages se trouvent encore à Gaza, dont 32 seraient morts.
L’offensive lancée par Israël en représailles a fait 27 708 morts, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, selon le ministère de la Santé du Hamas.

La sœur de Stephen Brisley, Lianne Sharabi, et ses deux filles ont été tuées dans l’attaque du kibboutz Beeri, près de la bande de Gaza, lors de l’attaque du 7 octobre.
Son beau-frère, Eli Sharabi, est toujours retenu en otage, tandis qu’un autre membre de sa famille, Yossi Sharabi, également enlevé, est mort durant sa captivité.
« Chaque heure et jour qui passent sont une heure et un jour que de nombreux otages ne peuvent simplement plus se permettre », a-t-il affirmé lors de cette conférence de presse.
« Tout ce que je peux dire, c’est que tout ce qui peut être entrepris pour ramener les otages chez eux sain et sauf doit être fait », a-t-il insisté, ajoutant que « le temps presse et le prix de l’échec est considérable ».
Mercredi également, des dizaines de parlementaires britanniques ont porté des pendentifs appelant à la libération des otages détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas lors de la séance de questions au Premier ministre à la Chambre des communes.

Cette initiative, qui a eu lieu à l’occasion du quatrième anniversaire des attaques du Hamas du 7 octobre, a été lancée par l’ambassade d’Israël à Londres.
D’éminents législateurs y ont participé, notamment Penny Mordaunt, présidente de la Chambre des communes, Alicia Kearns, présidente de la commission des Affaires étrangères, ainsi que d’autres membres du Parti conservateur, du parti Labour, des Démocrates libéraux, du Parti unioniste démocratique et d’autres encore.
« Nous ne relâcherons pas nos efforts », a déclaré l’ambassadeur adjoint Oren Marmorstein.
« Nous continuerons à le rappeler à la Grande-Bretagne et au monde entier, nous continuerons à participer à tous les débats et à toutes les réunions plénières et nous continuerons à exiger : ‘Libérez les otages Achshav [maintenant] ! Libérez les otages Achshav ! »