Israël en guerre - Jour 643

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Saar fustige Macron qui a félicité les propos « risibles » d’Abbas

Le président français avait salué le chef de l'AP pour avoir, selon lui, "tracé la voie vers la paix" en appelant au désarmement du Hamas - une "triste farce", selon le ministre

Le président français Emmanuel Macron (à droite) serrant la main du dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas lors d'une conférence de presse, à l'Élysée, à Paris, le 20 juillet 2022. (Crédit : Ludovic Marin/POOL/AFP)
Le président français Emmanuel Macron (à droite) serrant la main du dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas lors d'une conférence de presse, à l'Élysée, à Paris, le 20 juillet 2022. (Crédit : Ludovic Marin/POOL/AFP)

Le président français Emmanuel Macron a estimé jeudi que le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas « trace la voie vers un horizon de paix » avec sa lettre publiée en début de semaine appelant au désarmement du groupe terroriste palestinien du Hamas et en condamnant le pogrom perpétré par ce dernier le 7 octobre 2023.

« Condamnation du terrorisme, libération des otages, désarmement du Hamas, fin de la guerre à Gaza, réformes, élections, une paix juste et durable pour tous dans la région », a déclaré Macron sur le réseau social X.

« Elle exprime l’engagement du peuple palestinien en faveur de la solution à deux États. »

Selon Macron, Abbas a pris « des engagements concrets et sans précédent qui témoignent d’une réelle volonté d’aller de l’avant. Le moment est crucial ».

La semaine prochaine, Macron et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane coprésideront une conférence sur une solution à deux États pour Israël et les Palestiniens.

Suite aux « louanges » d’Abbas, le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a vivement critiqué le président français.

Dans un message publié sur X, Saar a qualifié la lettre adressée à Macron et à ben Salmane de « triste farce », affirmant que ce n’était que maintenant qu’Abbas condamnait l’attaque « en utilisant un langage faible et timide… comme si la France avait été la cible ».

Saar a déclaré que toute affirmation d’Abbas selon laquelle il « s’oppose au terrorisme » ou souhaite réformer l’AP en Cisjordanie est invalide : « Quelles réformes réelles a-t-il réellement mises en œuvre ? », a demandé Saar.

« L’incitation à la haine contre Israël reste exactement la même : dans les écoles, dans les manuels scolaires, dans les médias palestiniens et dans les mosquées. Il en va de même pour la politique persistante de récompense des terroristes, le tristement célèbre ‘Pay for Slay’ [payer pour tuer] », a-t-il écrit, accusant l’AP de « s’être engagée depuis des décennies dans la philosophie du terrorisme ».

Abbas a condamné le Hamas ces derniers mois et a mis en place des réformes, notamment celle visant à mettre fin à la politique controversée de l’AP qui consiste à récompenser financièrement les familles des prisonniers palestiniens détenus pour des raisons de sécurité et des terroristes tués lors d’attaques contre des Israéliens.

« La promesse d’Abbas de démanteler le Hamas et de prendre le contrôle de Gaza après la guerre est risible et totalement déconnectée de la réalité. Nous nous souvenons tous comment l’Autorité palestinienne… a fui Gaza peu après le retrait [unilatéral] d’Israël [en 2005], et même aujourd’hui, « elle n’est pas en mesure de maintenir le contrôle en Cisjordanie », a poursuivi Saar.

Abbas et l’AP ont souvent accusé le Hamas de nuire à l’unité palestinienne, tandis que le groupe terroriste palestinien a critiqué l’AP pour sa collaboration sécuritaire avec Israël et sa répression de la dissidence en Cisjordanie.

Les relations entre le Fatah d’Abbas et le Hamas sont tendues depuis près de vingt ans, marquées par de profondes divisions politiques et idéologiques. En 2007, le Hamas avait sauvagement pris le contrôle de Gaza à l’issue d’un coup d’État sanglant, et les deux factions sont restées à couteaux tirés depuis lors, malgré maintes tentatives de réconciliation.

Saar a averti que tout futur État palestinien reproduirait « à une vitesse fulgurante » la chute de Gaza aux mains du groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Israël ne fondera pas sa politique ni son avenir sur des illusions vaines qui se sont brisées contre notre visage à maintes reprises », a assuré le ministre des Affaires étrangères.

« Si Macron tient tant à la création d’un État palestinien, il est libre d’en créer un sur le vaste territoire français. »

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