Grenoble : Les murs d’un appartement cambriolé couverts d’inscriptions antisémites
Des menaces de morts envers les Juifs, des insultes, des croix gammées ainsi que le slogan "Free Palestine" ont été apposés sur les murs
Une enquête a été ouverte à Grenoble après un cambriolage « à caractère antisémite » d’un appartement dont les murs ont été couverts de menaces, de croix gammées et de slogans pro-palestinien, a indiqué mardi le procureur Eric Vaillant.
L’occupant de l’appartement a constaté dans la nuit de lundi à mardi que son logement avait été cambriolé, dégradé et que les murs avaient été recouverts au moyen d’une bombe à peinture de tags antisémites, selon le procureur de Grenoble confirmant des informations du quotidien Dauphiné Libéré.
Des menaces de morts envers les Juifs, des insultes, des croix gammées ainsi que le slogan « Free Palestine » (Libérer la Palestine, ndlr) ont été apposés sur les murs.
La famille cambriolée, qui a selon le quotidien été ciblée en raison de son nom hébraïque, a été mise en lien avec une association d’aide aux victimes, selon le parquet qui a confié l’enquête aux policiers de la sureté départementale.
Depuis l’attaque d’Israël par le Hamas le 7 octobre, 2 500 signalements d’actes antisémites ont été reçus sur la plateforme de signalement Pharos selon le ministère de l’Intérieur.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a également annoncé lundi que 102 personnes avaient été interpellées pour des actes antisémites ou d’apologie du terrorisme. Plus de 189 actes antisémites ont également été recensés sur le territoire français.