Israël en guerre - Jour 472

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“Il y a un nouveau shérif en ville” à l’ONU, dit Nikki Haley à l’AIPAC

L’ambassadrice de Trump a enflammé le public et affirmé que “l’époque où l’on dénigrait Israël, c’est terminé”

Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies, pendant la conférence politique annuelle de l'AIPAC, le 27 pars 2017. (Crédit : capture d'écran)
Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies, pendant la conférence politique annuelle de l'AIPAC, le 27 pars 2017. (Crédit : capture d'écran)

WASHINGTON – Enflammant un public de près de 18 000 personnes pendant la conférence politique annuelle de l’AIPAC lundi, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, a promis une nouvelle ère à l’institution internationale, dans laquelle les Etats-Unis seront un allié nullement intimidé et sans complexe d’Israël, et toute autre nation qui lui barrerait le chemin connaîtra sa colère.

« Je porte des talons. Ce n’est pas pour la mode, a-t-elle déclaré. C’est parce que si je vois quelque chose de mauvais, nous leur donnerons un coup de pied. »

Ayant commencé sa mission diplomatique quelques semaines après que l’ancien président Barack Obama a autorisé l’adoption d’une résolution anti-implantation du Conseil de sécurité des Nations unies, en n’apposant pas son veto, Haley a déclaré devant un public de choix qu’un tel épisode ne se reproduirait plus tant qu’elle serait présente.

« Quand la résolution 2334 a été adoptée, a-t-elle déclaré, et que les Etats-Unis se sont abstenus, tout le pays a ressenti un coup de pied dans le ventre. »

« Nous avions fait quelque chose qui montrait les Etats-Unis à leur plus bas niveau, a-t-elle ajouté. Nous avions toujours soutenu nos amis, et nous n’avons pas de plus grand ami qu’Israël. Ce qui est arrivé n’était pas seulement embarrassant, mais blessant. »

L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud a déclaré que « tout le monde aux Nations unies avait peur » de lui parler de la résolution. Elle a déclaré qu’elle avait promis à tous les autres états membres que « c’est arrivé, mais cela n’arrivera plus jamais. »

« Vous n’allez pas prendre notre premier ami démocratique au Moyen Orient et le battre », a-t-elle déclaré.

Elle a poursuivi en suggérant que les Etats-Unis pouvaient tenter de « changer la culture » des Nations unies en étant plus vigoureux sur leurs intérêts et ceux de leurs alliés, ce qui pourrait entraîner, a-t-elle laissé entendre, un environnement moins hostile pour l’Etat juif.

« Si vous nous défiez, soyez prêts à ce que nous vous défions, parce que nous allons répondre », s’est-elle exclamée, affirmant au public qu’elle avait un message pour les Nations unies : « l’époque où l’on dénigrait Israël, c’est terminé. »

« Ce que vous voyez, c’est qu’ils reculent tous un petit peu, a-t-elle affirmé. Le dénigrement d’Israël n’est plus aussi fort. »

Le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, à Genève, en mai 2013. Illustration. (Crédit : Jean-Marc Ferré/Nations unies)
Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, à Genève, en mai 2013. Illustration. (Crédit : Jean-Marc Ferré/Nations unies)

Cette proclamation a eu lieu quelques jours après qu’elle a mené le boycott américain du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en raison du parti-pris contre Israël.

Haley a également cité sa récente décision de demander le retrait d’un rapport d’une agence des Nations unies qui accusait Israël d’être un régime d’ « apartheid » coupable de « domination raciale » sur le peuple palestinien.

« Ils nous ont à nouveau testé et ce rapport ridicule, le rapport Falk a été publié », a-t-elle déclaré en faisant référence à l’auteur du document, Richard Falk, qu’elle a ensuite critiqué. « Je ne sais pas qui est ce type ni ce qu’il veut, mais il a de graves problèmes », a-t-elle ajouté.

Falk est professeur émérite de l’université de Princeton, qui a une longue histoire de déclarations violemment anti-israéliennes, et qui a été le rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’Homme en Palestine.

Haley a également abordé lundi l’accord nucléaire iranien, dont elle a souligné qu’il a « enhardi l’Iran, qui pense qu’il peut s’en tirer bien mieux. »

« Nous allons les observer comme un faucon », a-t-elle déclaré au public.

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