Sa famille annonce la mort de l’otage Uriel Baruch, dont le corps est retenu à Gaza
Uriel Baruch, 35 ans, père de deux enfants, avait été enlevé lors du festival de musique Nova, théâtre du massacre de 364 personnes le 7 octobre par des commandos du Hamas
Le Forum Tikva des Familles d’otages a annoncé, mardi qu’un otage israélien, Uriel Baruch, enlevé par le Hamas le 7 octobre, avait été tué. Agé de 35 ans, il avait été enlevé lors du festival de musique électronique Supernova, le 7 octobre.
L’organisation a fait savoir que l’armée israélienne avait informé la famille de Baruch qu’il avait été tué en captivité et que son corps était retenu à Gaza.
Le trentenaire laisse derrière lui son épouse, Rachel, et deux fils. La famille vivait dans l’implantation de Givon, aux abords de Jérusalem.
« Uriel était un homme joyeux et aimé par tous… on se souviendra de son sourire et de son amour d’autrui », a dit sa famille dans un communiqué qui a été diffusé par le Forum Tikva, un groupe de proche de captifs distinct de l’organisation-cadre du Forum des Familles d’otages et de portés-disparus.
Une nouvelle qui fait passer le nombre de morts en captivité, à Gaza, à 34. 96 personnes, dont le sort reste indéterminé, seraient encore détenues dans les geôles du Hamas au sein de l’enclave côtière.
« Uriel Baruch, que sa mémoire soit bénie, était un homme joyeux qui adorait la vie. Il travaillait dans le secteur de la construction et il adorait la musique techno. Uriel était toujours entouré par ses amis ; la majorité d’entre eux lui donnait le surnom affectueux de ‘Badalu’, » a commenté le Forum des Familles d’otages et de portés-disparus dans un communiqué.
« Cela suffit. Nous avons le cœur brisé et nous ne pouvons plus souffrir ainsi. Nous voulons qu’ils reviennent », a poursuivi le Forum.
Baruch s’était rendu à la rave-party avec un ami, Michel Yoav, qui avait été tué dans le cadre du massacre commis par les hommes armés du Hamas sur le site du festival et de ses environs – 360 jeunes avaient été assassinés par les terroristes à Supernova. Une vidéo qui avait été partagée sur les réseaux avait montré son véhicule où se trouvait le corps sans vie de son ami – Baruch, lui, gisait sur le sol. Tous les deux avaient tenté de quitter le site de la rave, en vain. Ces images avaient été les dernières du trentenaire à être vues par sa famille.
Ses proches avaient pourtant démarché tous les hôpitaux du pays, espérant qu’il y avait peut-être été pris en charge. Ils avaient finalement été informés de son enlèvement.
Les familles des otages qui se trouvent encore à Gaza, ainsi que celles d’un grand nombre de captifs qui ont été remis en liberté, demandent depuis des mois la conclusion d’un accord en vue de leur libération, dans un contexte de désespoir croissant et du nombre d’otages périssant en détention qui continue à augmenter.
Environ 130 otages qui avaient été kidnappés le 7 octobre – certains ne sont plus en vie – sont encore retenus en captivité dans la bande de Gaza, selon l’armée. Plus de cent otages avaient été libérés lors d’une trêve d’une semaine, qui avait eu lieu au mois de novembre, et quatre captives avaient été relâchées par le groupe terroriste auparavant. Trois otages ont pu être secourus par les troupes et les corps sans vie d’onze autres ont également été rapatriés sur le sol israélien – notamment les dépouilles de trois captifs qui ont été accidentellement tués par l’armée.
Une personne est portée-disparue depuis le 7 octobre et son sort reste indéterminé. Le Hamas est aussi en possession des corps sans vie de deux soldats tués au combat en 2014, Oron Shaul et Hadar Goldin, et il maintient en détention dans ses geôles deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient tous les deux encore en vie après être entrés de leur propre gré au sein de l’enclave côtière en 2014 et en 2015 respectivement.