Israël autorise 300 Gazaouis à aller prier à Jérusalem
Suite à l'attentat à Sarona dans lequel deux Palestiniens avaient tué quatre Israéliens le 8 juin, Israël avait renoncé à laisser les Gazaouis sortir de la bande
Israël a indiqué avoir autorisé 300 Palestiniens de la bande de Gaza à se rendre à Jérusalem vendredi pour la grande prière hebdomadaire musulmane.
Israël avait empêché les Palestiniens de Gaza de se rendre à Jérusalem (à moins d’une centaine de kilomètres à travers le territoire israélien) le 10 juin pour la première grande prière hebdomadaire du moins de ramadan, commencé quelques jours auparavant, – mesure qui avait été prise au lendemain d’un attentat dans lequel deux Palestiniens avaient tué quatre Israéliens le 8 juin à Tel-Aviv.
Israël avait annulé des dizaines de milliers de permis d’entrer sur son territoire accordés à des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza à l’occasion du mois sacré de jeûne rituel. Parmi ces permis, certains étaient délivrés spécialement à des Gazaouis pour aller prier sur le mont du Temple durant le Ramadan.
Ces permis sont toujours révoqués, a expliqué à l’AFP une porte-parole du Cogat, l’organe coordonnant les activités israéliennes dans les Territoires palestiniens.
Les 300 Gazaouis qui ont eu la permission de se rendre à Jérusalem ce vendredi représentent le quota hebdomadaire habituel, hors ramadan, a-t-elle dit.
« Un nombre plus élevé (de Palestiniens) était censé venir pour le ramadan ; cela a été annulé », a-t-elle dit.
Outre les 300 Gazaouis, environ 53 000 Palestiniens de Cisjordanie, territoire palestinien contigu à Jérusalem et séparé géographiquement de la bande de Gaza par Israël, ont passé les checkpoints israéliens pour aller prier à Jérusalem, a dit le Cogat.
Israël avait autorisé les Palestiniens de Cisjordanie à rallier Jérusalem pour la première prière hebdomadaire du ramadan. Mais il avait interdit le passage aux hommes jeunes.