Israël ne croit pas à la fin de la politique de l’AP de « rémunération des assassins »
Les autorités israéliennes y voient "une ruse" et affirment que les terroristes seront payés autrement
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Israël ne croit pas à la réforme annoncée lundi par l’Autorité palestinienne (AP) ayant pour effet de revenir sur la loi autorisant à verser des fonds aux familles des prisonniers de sécurité palestiniens ainsi qu’aux terroristes tués.
La réforme signée par le chef de l’AP, Mahmoud Abbas, assure mettre un terme à la politique selon laquelle les familles des prisonniers de sécurité perçoivent des allocations basées sur la durée de la peine de leur parent et en vertu de laquelle les familles des assaillants tués touchent une allocation semestrielle d’un montant de plusieurs centaines de dollars.
Désormais, les personnes désireuses de percevoir des prestations au titre de l’aide sociale pourront le faire en déposant une demande au titre d’un tout nouveau fonds créé par l’AP, qui statuera sur les demandes sur des critères strictement financiers.
« Il s’agit d’une nouvelle ruse de la part de l’Autorité palestinienne, qui a bien l’intention de continuer à verser de l’argent aux terroristes et à leurs familles par d’autres canaux », a précisé le ministère des Affaires étrangères par voie de communiqué.