Israël saisit des fonds destinés à la famille d’un ado terroriste
L’armée affirme que les fonds du Hamas étaient destinés à reconstruire la maison de Morad Adais, démolie après qu’il a assassiné Dafna Meir
Les forces de sécurité israéliennes ont saisi jeudi des dizaines de milliers de shekels près du village de Yatta, dans le sud de la Cisjordanie. Elles ont indiqué que l’argent était destiné à la famille d’un adolescent palestinien qui a poignardé une Israélienne dans sa maison d’Otniel, en Cisjordanie.
L’armée a déclaré que les 48 000 shekels provenant du groupe terroriste du Hamas étaient probablement destinés à reconstruire la maison de la famille de Morad Bader Abdullah Adais à Yatta, détruite par Israël après qu’Adais a tué Dafna Meir.
Adais avait 16 ans au moment où il a commis son attaque en janvier 2016.
Il a attendu que Meir, mère de six enfants, sorte de sa maison, puis l’a attaqué, en « plongeant le couteau dans son ventre », selon l’acte d’accusation.
Il a ensuite essayé de récupérer l’arme pour s’attaquer aux enfants de Meir, qui étaient à l’intérieur, mais Meir a lutté contre lui et l’a empêché de suivre son plan, l’obligeant à fuir la scène du crime.
Meir a été gravement blessée et est morte des suites de ses blessures.
Selon l’acte d’accusation, après avoir fui Otniel, Adais est rentré chez lui, a lavé le sang de ses bras et a regardé un film avec sa famille.
Après son arrestation, un tribunal militaire a condamné Adais à la réclusion à perpétuité pour le meurtre perpétré « avec une cruauté anormale et de sang froid. »
Durant la nuit, les forces de sécurité ont saisi des milliers de shekels à proximité de Hébron qui selon l’armée, appartiendrait à une organisation caritative non autorisée ayant des liens avec le Hamas.
L’armée a déclaré que ces opérations ont pour objectif d’assécher le financement des attaques terroristes et des familles de terroristes.
D’autre part, huit Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie dans la nuit de mercredi à jeudi, cinq d’entre eux pour les émeutes violentes et des faits de « terrorisme populaire », une expression générique englobant jets de pierres et manifestations violentes.