Itaï, Etti et Sagi Zak, 53, 50 et 15 ans, morts dans les bras les uns des autres
Les parents Itaï et Etti et leur fils Sagi sont morts asphyxiés dans leur mamad, au kibboutz Kissufim, le 7 octobre 2023
La famille Zak est morte le 7 octobre en s’enlaçant pour la dernière fois, alors que des terroristes palestiniens du Hamas incendiaient leur maison dans le kibboutz Kissufim.
Les parents Itaï et Etti et leur fils Sagi, âgé de 15 ans, se sont cachés dans le mamad – pièce sécurisée – alors que les terroristes du Hamas se déchaînaient dans le kibboutz. Ils ont refusé de quitter le mamad et de sortir de la maison, comme exigé par les hommes armés.
Les terroristes ont alors mis le feu à la maison, tuant les trois membres de la famille, qui ont été retrouvées enlacées dans leur pièce sécurisée, mortes par asphyxie.
Leur ont survécu leur fils Adar et leur fille Tomer, qui n’étaient pas à la maison au moment de l’attaque.
S’adressant à un journaliste de CNN, Tomer a déclaré à propos de son petit frère : « J’ai 24 ans, nous avons 10 ans d’écart. C’est difficile pour moi de dire ‘mon petit frère’ parce que c’était mon enfant. »
Dans la même séquence, on peut voir une vidéo de Sagi en train de danser lors d’un concert de Bruno Mars à Tel Aviv, moins d’une semaine auparavant.
Itaï, Etti et Sagi ont été enterrés le 20 octobre au cimetière de Sderot.
Dans son éloge funèbre, Adar a déclaré : « Dans mes pires cauchemars, je n’aurais jamais pensé être orphelin à 24 ans. Papa, tu as été le plus grand objet d’admiration de ma vie. Tu m’as tant appris et je n’ai pas l’impression que c’était suffisant. Maman – tu as toujours été si fière que je sois ton portrait craché, et aujourd’hui j’essaie de toutes mes forces de continuer et de trouver comment je peux continuer à vivre, mais sans vous tous je suis perdu. »
Il a également raconté comment il avait demandé à ses parents un petit frère et « reçu un ange ». Un ange qui a été assassiné le 7 octobre, deux ans jour pour jour après la célébration de sa bar mitzvah.
Dans son éloge funèbre, Tomer a remercié ses parents « de lui avoir appris à aimer la vie ». « Les gens disent souvent que dans des cas comme celui-ci, le corps est déchiré – mais je me sens entière. C’est peut-être parce que vous êtes toujours en moi, ou parce que je refuse d’accepter la réalité. Je ne peux pas croire que je sois obligée de vous dire au revoir d’une manière aussi cruelle. »
Sur Facebook, Tal Zandman a écrit : « Il y a dix ans, je suis arrivé pour la première fois dans la maison de la famille Zak. J’étais un hiyal boded [soldat seul] au kibboutz Kissufim et cette incroyable famille est devenue ma ‘famille d’adoption’. Etti et Itaï sont les personnes les plus chaleureuses qui soient. Sans me connaître ni d’Ève ni d’Adam, ils m’ont traité comme un membre de la famille dès le premier jour. Dans mon esprit, Sagi restera à jamais le petit garçon au sourire géant et à cette folle énergie. Merci d’être ma famille. »