Jordanie : Nouveaux appels à manifester devant l’ambassade israélienne en soutien à Gaza
"Non à une ambassade sioniste sur le territoire jordanien", pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants, qui brandissaient des drapeaux palestiniens et jordaniens

Des appels à une nouvelle manifestation dimanche devant l’ambassade israélienne à Amman ont été lancés sur les réseaux sociaux en Jordanie, au lendemain d’un rassemblement de soutien à Gaza ayant réuni des milliers de Jordaniens devant la représentation diplomatique.
Lié à Israël par un traité de paix depuis 1994, le royaume, dont la moitié de la population est d’origine palestinienne, partage sa frontière avec Israël et la Cisjordanie.
« Non à une ambassade sioniste sur le territoire jordanien », pouvait-on lire samedi sur les banderoles des manifestants, qui brandissaient des drapeaux palestiniens et jordaniens.
Certains ont tenté en vain de franchir un cordon policier les séparant de l’ambassade, scandant : « à bas Israël », ou « Honte, levez le siège » sur Gaza.
Des appels à une nouvelle manifestation dimanche devant la même ambassade ont été largement relayés sur les réseaux sociaux, dans le but de « soutenir la résistance à Gaza » et « exiger l’annulation du traité de paix israélo-jordanien ».
Plusieurs manifestations dénonçant la guerre dans la bande de Gaza ont été organisées à Amman depuis le début de la guerre menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le territoire palestinien le 7 octobre.
Ces rassemblements sont devenus quotidiens devant l’ambassade israélienne depuis le début du ramadan – il y a plus de deux semaines.
Dimanche, les autorités ont annoncé l’arrestation de « fauteurs de troubles » dans le camps de réfugiés de Baqaa, au nord d’Amman.
La police a déclaré que les personnes arrêtées, dont le nombre n’a pas été précisé, « ont commis des actes de violence et de vandalisme, déclenché des incendies et lancé des pierres sur les véhicules sur la voie publique ».
La Jordanie compte 2,2 millions de réfugiés palestiniens enregistrés par l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Depuis la première guerre israélo-arabe en 1948, les Palestiniens ont connu plusieurs vagues d’exil et différentes terres d’accueil. La Jordanie a accordé la nationalité à un grand nombre d’entre eux.
La guerre a éclaté lorsque des terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 253 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Israël a répondu à cette attaque, la plus meurtrière de l’histoire du pays et la pire menée contre des Juifs depuis la Shoah par une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza visant à anéantir le Hamas, à mettre fin à son règne de seize ans à Gaza et à libérer tous les otages.
Plus de 32 700 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal dit avoir éliminé 13 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus d’un millier de terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.
- Israël et Ses Voisins
- Jordanie
- Relations Israël-Jordanie
- Relations Israël-Cisjordanie
- Opération Épées de fer
- Bande de Gaza
- Hamas
- Terrorisme palestinien
- Jérusalem Est
- Cisjordanie
- Implantations
- Anti-Israël
- Apologie du terrorisme
- Banalisation du terrorisme
- Anti-sionisme
- Antisémitisme
- Propagande anti-Israël
- Amman
- Ambassade israélienne