La Knesset approuve les modifications du nouveau radiodiffuseur
Les députés ont approuvé la séparation du département de l’information de la corporation, mettant ainsi fin à la saga de la fermeture forcée de l’IBA
Marissa Newman est la correspondante politique du Times of Israël

La Knesset a voté dans la nuit de mercredi à jeudi la suppression du département d’information du nouveau radiodiffuseur public et la mise en place d’un autre département d’information distinct, mettant ainsi fin à une saga commencée il y a plusieurs années pour démanteler l’Autorité de radiodiffusion d’Israël (IBA).
Quarante-trois députés ont soutenu la proposition en deuxième et troisième lectures, qui ont eu lieu peu après 3h00 du matin jeudi, après un débat de près de six heures. Trente-trois députés s’y sont opposés.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a mené les efforts pour supprimer le département central de l’information de la nouvelle corporation, appelée Kan, n’était pas présent pour le vote tardif.
Il a eu lieu quelques heures après que la légendaire radio publique israélienne de l’IBA arrête ses programmes après 81 ans d’existence, et au lendemain de la fermeture brutale de la Première chaîne pendant son émission d’information du soir, « Mabat », après un demi-siècle de diffusion, annoncé seulement deux heures avant.

Selon les réformes, la nouvelle corporation de radiodiffusion commencera à émettre ses programmes le 15 mai.
Cependant, le département de l’information sera lancé ultérieurement, intégrera des employés de l’ancienne IBA et ses directeurs seront nommés par une commission présidée par un juge pour superviser ses opérations.
Les journalistes qui ont été embauchés au cours de l’année écoulée par le département d’information de Kan se sont inquiétés le mois dernier pour leur avenir. Il n’a pas été précisé combien d’employés embauchés seraient gardés dans le nouveau cadre.
Le vote de jeudi pour restructurer la nouvelle corporation de l’audiovisuel public a permis de mettre en place un compromis conclu en mars par Netanyahu et le ministre des Finances Moshe Kahlon.