La Maison Blanche justifie l’achat par Biden d’un livre critiquant le sionisme
Citant Mark Twain et l’intérêt du président pour l’Histoire, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale dit que "l’homme qui ne lit pas n’a aucun avantage sur celui qui ne sait pas lire"
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
La Maison Blanche a déclaré lundi que le livre acheté par le président américain Joe Biden, qui décrit le sionisme comme une entreprise « d’implantations coloniales », avait pour but d’approfondir sa compréhension d’un sujet clé pour la politique étrangère américaine.
Joe Biden a suscité des réactions lorsqu’il a été aperçu quittant une librairie de Nantucket, dans le Massachusetts, avec un exemplaire de The Hundred Years’ War on Palestine [La guerre de cent ans contre la Palestine], de Rashid Khalidi.
Interrogé sur ce choix à bord d’Air Force One, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a répondu en citant Mark Twain selon lequel « l’homme qui ne lit pas n’a aucun avantage sur l’homme qui ne sait pas lire ».
Kirby a précisé qu’il n’avait pas discuté directement du livre avec Biden, mais il a souligné que le Président était un lecteur assidu et qu’il était passionné par l’Histoire. « Il est fasciné par l’Histoire, par les leçons de l’Histoire et par ce qu’elle peut nous apprendre sur l’avenir. »
« Cela ne m’étonne pas qu’il ait acheté un livre d’histoire, en particulier sur le Moyen-Orient, pour élargir ses connaissances. Le président croit fermement en l’importance de la communication, de l’apprentissage et de la réflexion ouverte, et cet achat en est une illustration », a-t-il ajouté.