La mission d’Iran à l’ONU menace « d’une guerre fulgurante » en cas d’offensive d’Israël au Liban
Un avertissement émis après l'attaque, par les forces israéliennes, de plusieurs positions du Hezbollah en réponse aux derniers tirs de barrage lancés contre le nord d'Israël
La mission iranienne aux Nations unies a déclaré vendredi que si Israël lançait « une attaque militaire à grande échelle » au Liban, contre le Hezbollah, « une guerre fulgurante suivra ».
Un avertissement émis après l’attaque, par les forces israéliennes, de plusieurs positions du Hezbollah en réponse aux derniers tirs de barrage lancés contre le nord d’Israël, quelques heures auparavant et dans un contexte de tensions croissantes sur la frontière libanaise.
Écrivant sur la plateforme X, vendredi, la mission de l’Iran aux Nations unies a indiqué que si Israël devait déclarer la guerre au Hezbollah, « toutes les options, et notamment l’implication de tous les fronts de la résistance, sont sur la table ».
« L’axe de la résistance » iranien – qui comprend les groupes terroristes du Hezbollah, du Hamas, des Houthis au Yémen et d’autres en Syrie et en Irak – ont pris pour cible Israël depuis le 7 octobre, quand des milliers de terroristes placés sous l’autorité du Hamas avaient envahi le sud d’Israël, tuant près de 1 200 personnes et kidnappant 521 personnes, un assaut sanglant qui avait débuté la guerre à Gaza.
L’Iran a aussi procédé à des frappes au missile et au drone sans précédent sur Israël, dans la nuit du 13 au 14 avril – soit deux semaines après une attaque aérienne présumée d’Israël qui avait pris pour cible les abords de l’ambassade de Téhéran à Damas, et qui avait entraîné la mort de plusieurs hauts-responsables du Corps des Gardiens de la révolution islamique. L’attaque commise par l’Iran avait été presque entièrement contrée par l’État juif, les États-Unis et d’autres pays alliés mais une petite fille bédouine de sept ans avait été grièvement blessée dans ces frappes.
Après le massacre du 7 octobre, Israël avait rapidement procédé à l’évacuation d’une grande partie de la région du nord du pays, craignant que le Hezbollah, le proxy iranien au Liban, ne lance un assaut similaire. Environ 60 000 résidents de la région restent déplacés alors que le pays tente d’éloigner le groupe terroriste de sa frontière nord.