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La police arrête 500 travailleurs palestiniens illégaux dans le sud d’Israël

Pendant une opération de répression des Palestiniens entrés illégalement en Israël, la police a fermé des usines et confisqué des véhicules

Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Illustration : Arrestation par la police d'un groupe de 22 Palestiniens qui vivaient illégalement en Israël, près du parc national Besor Stream, le 10 mars 2016. (Crédit : police israélienne)
Illustration : Arrestation par la police d'un groupe de 22 Palestiniens qui vivaient illégalement en Israël, près du parc national Besor Stream, le 10 mars 2016. (Crédit : police israélienne)

Des policiers israéliens du secteur sud du pays ont arrêté des centaines de Palestiniens qui étaient entrés dans le pays sans permis de travail légal depuis le début de l’année, selon les nouveaux chiffres publiés mercredi.

La police a également arrêté des dizaines d’employeurs israéliens qui ont embauché ces travailleurs, et ont temporairement fermé deux usines dans le sud.

Dans le sillage de la vague actuelle d’attaques terroristes qui a frappé Israël pendant les neuf derniers mois, la police a mené une opération de répression contre les Palestiniens de Cisjordanie entrant en Israël pour travailler sans les permis nécessaires, puisque de nombreuses attaques ont été menées par des tels individus.

« Cette action constitue un élément important pour contrecarrer les attaques terroristes », a déclaré la police dans un communiqué.

Depuis janvier, les policiers du district sud ont arrêté environ 500 Palestiniens avec 25 employés et 35 Israéliens qui les transportaient, a annoncé le département.

Dans le reste du pays, la police en a arrêté des centaines de plus. En mars, la police israélienne avait annoncé l’arrestation d’environ 1 200 Palestiniens qui étaient entrés illégalement en Israël en cinq mois.

« La majorité [des Palestiniens], plus de 90 %, ont été inculpés pour des offenses relatives à l’entrée illégale en Israël », a déclaré la police.

En outre, 33 véhicules ont été confisqués et deux usines, une de préparation de poulet à Segev Shalom et un fabricant de blocs de béton à Tel Sheva, ont été fermées pendant 30 jours après une mesure de sanctions, selon une nouvelle loi votée plus tôt cette année qui autorise des sanctions plus fortes pour décourager ceux qui aident des personnes à entrer illégalement en Israël.

« La décision de fermer une usine est sérieuse, dramatique et grave. D’un côté, il y a l’implication croissante de Palestiniens, entrés illégalement en Israël, dans des activités terroristes dangereuses qui mettent en danger la sécurité publique, tandis que de l’autre côté, il y a des dégâts économiques à fermer une usine qui emploie des travailleurs quotidiennement », a déclaré la police.

Alors que les chiffres officiels sur le nombre de Palestiniens qui entrent en Israël illégalement sont difficiles à obtenir, étant donné la nature du crime, on estime que des dizaines de milliers de résidents travaillent et vivent dans les villes et villages israéliens chaque jour.

Néanmoins, la police a déclaré qu’elle continuera à prendre des actions « tant que ça sera nécessaire ».

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