La police espagnole arrête une partisane du Hamas pour des incitations antisémites
Cette Marocaine avait appelé à la violence contre les Juifs sur Internet et a été surprise en train de collecter des renseignements sur l'ambassade israélienne à Madrid
La police espagnole a arrêté une jeune femme arabe qui, selon les forces de l’ordre, avait appelé en ligne à la violence contre les Juifs et avait été surprise en train de collecter des renseignements sur l’ambassade israélienne à Madrid.
Cette jeune femme de 23 ans, ressortissante marocaine d’origine syrienne et palestinienne, a été arrêtée cette semaine à Saragosse, à 270 kilomètres environ de Madrid, pour discours de haine et incitations à la violence, ont fait savoir des sources policières au journal ABC. L’article paru mercredi n’a pas donné l’identité de la suspecte.
Selon ABC, la police avait signalé la femme en 2016 après l’avoir remarquée à plusieurs occasions à proximité de l’ambassade israélienne à Madrid, notamment en la présence d’hommes non-identifiés. La police aurait suivi la femme et découvert son identité, menant les enquêteurs du contre-terrorisme à contrôler ses activités en ligne.
Sur Facebook, où la femme était modératrice d’un groupe de plus de 2 000 membres, les enquêteurs ont documenté le dossier de cette suspecte qui faisait l’éloge du Hamas et parlait favorablement du meurtre des Juifs, ce qui a mené à son arrestation.
A travers toute l’Europe occidentale, les autorités ont augmenté leur vigilance autour du discours de haine antisémite suite à plusieurs attentats jihadistes ciblant des Juifs en France, où, en janvier 2015, un terroriste a tué quatre personnes dans un magasin casher de Paris et en Belgique, où quatre personnes avaient été assassinées l’année précédente au cours d’une attaque armée au musée juif de Bruxelles.
La semaine dernière, la police française a arrêté un homme à Marseille, en France, Nacer Bendrer,soupçonné d’avoir été un complice du Français actuellement jugé en Belgique pour l’attentat perpétré au musée, a annoncé RTL. L’accusé, Mehdi Nemouche, a nié toute implication dans les meurtres. Bendrer avait été arrêté puis relâché en 2014 suite à l’attentat mais a été replacé récemment en détention, a indiqué le reportage.