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L’absence d’une protéine pourrait contribuer à l’Alzheimer – étude israélienne

Les chercheurs de l'université Ben-Gourion affirment que de hauts niveaux de SIRT6 facilitent la réparation de l'ADN et recommandent de se concentrer sur le moyen de maintenir sa production dans le corps

Résidente âgée d'une maison de retraite. (Photo d'illustration ; crédit : Tsafrir Abayov/Flash90)
Résidente âgée d'une maison de retraite. (Photo d'illustration ; crédit : Tsafrir Abayov/Flash90)

Des chercheurs de l’Université Ben-Gourion du Negev (BGU) affirment qu’ils ont vérifié l’absence d’une protéine chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et que cette absence contribuait probablement au début de la pathologie débilitante.

Le consensus communément admis est que le vieillissement est le résultat de l’accumulation d’altération de l’ADN, et en particulier de l’échec du corps à mettre en oeuvre des processus de réparation complète de l’ADN.

Selon l’Association d’Alzheimer, sur les 5,5 millions d’Américains qui vivraient, selon les estimations, avec la maladie Alzheimer en 2017, 5,3 millions sont âgés de plus de 65 ans et plus et les 200 000 autres ont déclaré un Alzheimer précoce. Une personne sur 10, âgée de 65 ans et plus, soit 10 %, est atteinte par cette pathologie.

Selon l’étude, qui a été publiée le mois dernier dans Cell Reports, l’une des composantes essentielles de cette réparation de l’ADN est la protéine SIRT6. Les chercheurs du BGU ont déterminé que, chez les souris, de hauts niveaux de SIRT6 facilitent la réparation de l’ADN tandis que de faibles concentrations de la même protéine favorisent l’accumulation d’altération de l’ADN.

« Nous avons analysé des échantillons de patients atteints de la maladie d’Alzheimer et trouvé une réduction remarquable de la SIRT6, que ce soit en termes de protéine ou d’ARNm, ont-ils écrit.

« Ensemble, nos découvertes indiquent que la SIRT6 protège le cerveau de l’accumulation naturelle d’altération de l’ADN qui à son tour protège de la neurodégénérescence. »

Les chercheurs ont également testé leurs hypothèses sur des maladies dégénératives autres qu’Alzheimer et ont constaté une déficience de la protéine SIRT6 chez les patients.

« Si une baisse de la SIRT6 et le manque de réparation de l’ADN sont le début de la chaîne qui se termine par des maladies dégénératives chez les personnes âgées, alors nous devrions concentrer nos recherches sur la manière de maintenir la production de SIRT6 et éviter l’altération de l’ADN qui mène à ces pathologies », a expliqué le docteur Deborah Toiber, l’une des responsables du département des sciences de la vie de l’Université Ben Gourion du Negev dans un communiqué.

Le laboratoire de Toiber fait partie de quelques autres qui, dans le monde, s’intéressent aux effets de la SIRT6 dans le cerveau et de son lien avec les maladies dégénératives, précise le communiqué.

L’étude était soutenue par le ministère israélien des Sciences et de l’Espace.

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