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Lapid et Barlev rejettent les critiques sur les règles d’ouverture du feu de la police

S'adressant au ministre de la Sécurité intérieure, la veuve de Barak Meshulam a blâmé la réglementation en vigueur, après que son mari a été percuté par un adolescent palestinien

Le Premier ministre Yair Lapid, à droite, rencontre le ministre de la Sécurité intérieure Omer Barlev au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 17 juillet 2022. (Crédit : Courtoisie)
Le Premier ministre Yair Lapid, à droite, rencontre le ministre de la Sécurité intérieure Omer Barlev au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 17 juillet 2022. (Crédit : Courtoisie)

Lundi, le Premier ministre Yair Lapid et le ministre de la Sécurité intérieure Omer Barlev ont rejeté les critiques sur les modalités opérationnelles d’ouverture du feu de la police, après que la famille d’un officier qui a été mortellement percuté par un adolescent palestinien, a tenu la réglementation en vigueur pour responsable de sa mort.

Tôt dimanche matin, un adolescent palestinien de la ville de Ramallah, en Cisjordanie, conduisait une voiture qu’il avait volée dans la région de Tel Aviv. Poursuivi par la police, il a renversé l’officier de police Barak Meshulam à un checkpoint situé sur la route 4, près de Raanana.

Lors des funérailles de l’officier, sa veuve a interrompu Barlev, dont le ministère est en charge de superviser la police, et a déploré que les modalités opérationnelles d’ouverture du feu aient conduit à la mort de son époux.

« Vous ne leur donnez pas la permission d’ouvrir le feu, vous ne les protégez pas. Ils sont des cibles faciles », a-t-elle hurlé tout en pleurant.

Lors d’une réunion lundi, Lapid a dit à Barlev qu’il « soutient pleinement le personnel de la police et les autres forces de sécurité dans leur lutte contre le crime et le terrorisme, et qu’il reconnaît tout leur travail au quotidien qui garantit la sécurité des citoyens d’Israël », selon un communiqué.

Les deux hommes « ont souligné qu’il n’y aura aucun changement dans les règles d’engagement des officiers de police et que chaque officier est autorisé à utiliser la force létale s’il estime être confronté à une situation où des vies sont en danger. »

Capture d’écran de la vidéo de la veuve de l’officier de police Barak Meshulam, qui a été mortellement écrasé par un adolescent palestinien conduisant une voiture volée, s’approchant du ministre de la Sécurité intérieure Omer Barlev lors des funérailles de son mari, le 17 juillet 2022. (Crédit : Twitter)

Après l’incident, le deuxième accident mortel de ce type en quelques semaines, le chef de la police israélienne, Kobi Shabtai, a précisé que les agents sont autorisés à ouvrir le feu sur « quiconque met en danger la vie des agents en tentant de franchir un checkpoint ».

Un officier anonyme du poste de police de Kfar Saba – auquel appartenait le policier tué – a été cité dimanche par le site d’information Ynet comme ayant déclaré : « Tant que nous n’aurons pas l’autorisation d’ouvrir le feu dans de tels cas, les policiers continueront à être blessés et assassinés. »

Le policier Barak Meshulam, tué le 17 juillet 2022. (Crédit : Courtoisie)

Le mois dernier, le policier volontaire Amichai Carmely a été tué lorsqu’il a été fauché par un véhicule à un barrage routier qui avait été mis en place pour contrôler le taux d’alcoolémie des conducteurs dans la ville centrale de Rishon Lezion.

Les organisations et les politiciens de droite critiquent depuis longtemps ce qu’ils décrivent comme une politique trop stricte du pays en matière de modalités opérationnelles d’ouverture du feu, tant dans la police que dans l’armée.

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