Lapid et Livni réfléchiraient à une union politique de centre-gauche
Des sources de Yesh Atid auraient évoqué une "excellente" réunion après que Gabbay, du parti travailliste, s'est séparé de la dirigeante de Hatnua, en direct à la télévision
Le chef du parti Yesh Atid, Yair Lapid, et Tzipi Livni, de la formation Hatnua, seraient actuellement en pourparlers pour former un bloc de centre-gauche susceptible de défier le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le Likud au pouvoir lors des prochaines élections.
Les deux personnalités politiques se sont rencontrées pour évoquer une fusion politique à un certain nombre d’occasions depuis que le président du parti travailliste Avi Gabbay s’est séparé de Livni en dissolvant l’Union sioniste au cours d’une émission de télévision en direct, le 1er janvier, a fait savoir dimanche le quotidien Haaretz.
Des sources proches de Yesh Atid ont confirmé au quotidien que Lapid et Livni se sont rencontrés au début du mois, affirmant que la « rencontre a été excellente et qu’il y en aura de nombreuses autres ».
Un porte-parole de la formation Hatnua a refusé de commenter directement ces entretiens, disant seulement que Livni s’affairait à « former des liens inter-partisans pour former un large bloc qui puisse donner l’étincelle à une révolution ».
Selon Haaretz, Livni a convenu de laisser la place de numéro un sur une liste conjointe Hatnua-Yesh Atid à Lapid.
Ce dernier chercherait à se rapprocher de Livni après avoir échoué à attirer les électeurs du centre-droit, ces trois dernières années. Le chef de Yesh Atid espère que si une liste Lapid-Livni est suffisamment populaire auprès des électeurs, il sera alors en mesure de courtiser l’ancien chef d’Etat-major Benny Gantz.
Livni a dit à Lapid qu’elle pourrait apporter cinq à six sièges à tout parti ou faction politiques, a dit Haaretz, et que l’inclusion de Hatnua au sein d’un bloc de centre-gauche qui comprendrait Gantz aurait une base d’électeurs suffisamment large pour défier le Likud lors du scrutin du mois d’avril.
Lapid aurait également évoqué une fusion politique avec l’ex-ministre de la Défense, Moshe Yaalon, et sa formation Telem.