Lapid rencontre Johnson: Israël se défendra contre l’Iran et les groupes terroristes
Le haut diplomate israélien s'en est pris à "l'industrie du mensonge" qui utilise le droit international et la démocratie contre les pays qui défendent les principes démocratiques
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Dans un discours prononcé lundi devant les membres du groupe Conservative Friends of Israel aux côtés du Premier ministre britannique Boris Johnson, le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a dépeint le Royaume-Uni et Israël comme des forces du bien ayant le droit inhérent de se défendre contre le mal sous la forme de l’Allemagne nazie, de l’Iran, du Hamas et du Hezbollah.
« La Grande-Bretagne a donné au monde une leçon inoubliable », a dit Lapid, en parlant de l’expérience de son père dans le ghetto de Budapest. « Celui qui n’est pas disposé à se battre pour la liberté ne l’obtiendra pas ».
« C’est encore vrai aujourd’hui, lorsque le terrorisme nous menace tous. Quand des fanatiques religieux font pression pour mettre la main sur des armes nucléaires. »
Lapid a dénoncé les voix qui, en Occident, considèrent tout recours à la force comme injustifié.
« Ce n’est pas seulement une approche défaitiste, c’est aussi une paresse idéologique », souligne-t-il. « Il existe une telle chose que le bien et le mal ».
« Tout n’est pas le récit de quelqu’un, intrinsèquement digne de notre respect », a poursuivi Lapid. « La lutte entre les démocraties respectueuses des lois et les organisations terroristes meurtrières n’est pas une lutte entre les récits. C’est une lutte entre le bien et le mal ».
Le haut diplomate israélien s’en est également pris à « l’industrie du mensonge » qui utilise le droit international et la démocratie contre les pays qui défendent les principes démocratiques libéraux.
Lapid a souligné qu’Israël – ayant appris la leçon du ghetto – se défendra contre le Hamas, le Hezbollah et d’autres groupes terroristes.
« Mes enfants ont une armée, mes enfants ont le Mossad, mes enfants sont les fils et les filles d’une nation libre », a-t-il dit. « Et quand je regarde dans cette salle, je vois autre chose : mes enfants ont des amis. Des amis qui se tiendront à leurs côtés. »