Le déficit budgétaire recule grâce aux hausses d’impôts et à la baisse des coûts de la guerre
En février, les recettes de l’État ont bondi de 11 %, tirées par une hausse de 12,4 % des impôts directs, tandis que les dépenses publiques ont reculé de 7,3 %
Sharon Wrobel est journaliste spécialisée dans les technologies pour le Times of Israel.

Le déficit budgétaire d’Israël est revenu à 5,3 % du produit intérieur brut (PIB) en février, contre 5,7 % le mois précédent, sous l’effet des hausses d’impôts entrées en vigueur en 2025 et de la baisse progressive des coûts liés à la guerre, selon les chiffres préliminaires publiés par le ministère des Finances.
En février, les recettes de l’État ont augmenté de 11 % pour atteindre 39,6 milliards de shekels, contre 35,8 milliards un an plus tôt, principalement grâce à la hausse des revenus fiscaux. Les impôts directs ont progressé de 12,4 %, atteignant 23,5 milliards de shekels par rapport à février de l’année précédente.
Parallèlement, les dépenses publiques ont reculé de 7,3 %, passant de 49,3 milliards de shekels en février 2024 à 45,7 milliards de shekels cette année. Le ministère des Finances attribue cette diminution à « une tendance continue à la réduction des coûts et des dépenses liés à la guerre ».
Depuis le 1er janvier, plusieurs mesures fiscales ont été instaurées afin de renforcer les revenus de l’État et de résorber le déficit budgétaire creusé par 16 mois de guerre multifrontale. Parmi ces ajustements, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été relevée de 17 % à 18 %. Cet impôt sur la consommation s’applique à la majorité des biens et services, à l’exception des produits frais.
En outre, les cotisations à la Caisse d’Assurance Nationale (bituah leumi) ont augmenté, un jour de récupération a été supprimé pour les salariés, et les tranches de l’impôt sur le revenu ainsi que les crédits d’impôt ont été gelés.