Le document codé du Hamas disant à ses terroristes de tuer des civils et faire des prisonniers
Retrouvé dans un véhicule utilisé par le groupe terroriste lors de l'attaque, le document aurait été codé pour donner l'ordre de tuer ou d'utiliser les otages comme boucliers humains
Selon un reportage télévisé diffusé samedi, le document codé retrouvé dans un véhicule utilisé par des terroristes du Hamas lors de leur assaut brutal contre Israël prouve qu’ils avaient ordre de massacrer des civils et faire des prisonniers.
La chaine publique Kan a rapporté que le document avait été retrouvé au kibboutz Reim, à l’extérieur duquel quelque 260 personnes ont été tuées et d’autres – en un nombre encore inconnu – prises en otage lors d’un festival de musique, par des terroriste palestiniens impliqués dans l’attaque dévastatrice lancée contre Israël depuis la bande de Gaza.
Suite au massacre perpétré le 7 octobre dernier par le Hamas, au cours duquel pas moins de 1 500 terroristes sont entrés en Israël par terre, air et mer, pour tuer plus de 1 400 personnes et faire 150 à 200 otages de tous âges, sous le couvert de milliers de roquettes tirées sur des villes israéliennes, la guerre est déclarée. La plupart des victimes – civiles, hommes, femmes, enfants et personnes âgées – ont été tuées par des terroristes armés qui ont fait irruption dans des communautés proches de la bande de Gaza. Des familles entières ont été exécutées chez elles et plus de 260 autres ont été très brutalement massacrés lors d’un festival en plein air, ce qui a fait dire au président américain Joe Biden qu’il s’agissait du « pire massacre qu’ait connu le peuple juif depuis la Shoah ».
Selon l’information donnée par Kan, le document donnait pour instruction d’abattre tous les captifs, sous le mot de code « noir » en arabe, et sous couvert du mot « bus », d’utiliser les otages comme boucliers humains.
Parmi les autres mots de ce code – qui, selon la chaine, servaient aux terroristes pour communiquer avec les membres du Hamas qui ne prenaient pas part à l’assaut –, on trouve « véhicule militaire » pour parler de la libération des prisonniers, « véhicule civil » pour évoquer le nombre d’otages et « rouge » pour signaler qu’Israël a capturé des membres du groupe islamiste au pouvoir à Gaza.
Il existe par ailleurs dans ce document des instructions non codées, comme l’ordre donné d’incendier maisons, voitures et champs.
Un jour plus tôt, Kan avait révélé l’existence d’un autre document abandonné par un terroriste du Hamas dans le sud d’Israël qui ordonnait aux terroristes de tuer autant de civils que possible lors de leur prise de contrôle du kibboutz Alumim.
Selon cette information, le document en langue arabe donnait pour instructions aux terroristes chargés de dévaster le kibboutz de tuer le plus de monde possible, de prendre des otages,et de repousser les forces de sécurité dans l’attente d’autres ordres.
Samedi, NBC News a indiqué que d’autres documents récupérés auprès de terroristes témoignaient de l’existence d’autres projets du Hamas, comme l’attaque d’une école primaire et d’un centre de jeunesse, pour faire « le plus de morts possible » et ramener rapidement à Gaza les otages faits au kibboutz Saad.
Les documents « top secret » évoqués par NBC contiendraient les instructions, données à deux escadrons terroristes, d’infiltrer le kibboutz près de Gaza, « mettre à sac le centre de jeunesse Bnei Akiva », celui de « l’ancienne école de Daat », « faire des otages » et « tuer autant de personnes que possible ».
Ils parleraient également de faire une descente « dans le cabinet dentaire, le supermarché, la salle de réception », a précisé à NBC une source proche de l’armée israélienne. « Le niveau de détail des informations a de quoi surprendre les professionnels du renseignement. »
« Je n’avais jamais vu de plan aussi détaillé » pour une attaque terroriste de grande ampleur, a ajouté la source militaire.
Selon cette même source, d’autres plans d’attaque détaillés ont été retrouvés concernant des communautés proches de Gaza, comme celle de Kfar Aza, Nahal Oz et Alumim, donnant un aperçu de la manière dont le Hamas avait recueilli des renseignements sur chacune des communautés israéliennes prises pour cible lors de l’attaque du 7 octobre dernier, assorti d’instructions claires pour tuer femmes et enfants.
Ces documents, combinés aux images obtenues par les caméras corporelles de terroristes et aux témoignages des survivants, témoins, forces de sécurité et services de secours dépêchés suite au carnage, ne laissant aucun doute sur la nature éminemment préméditée et méticuleusement coordonnée de l’opération du Hamas pour tuer des civils, et notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Autorités et bénévoles continuent de rechercher ou de tenter d’identifier les restes des personnes massacrées par les terroristes dans les villes proches de Gaza.
Les soldats ont trouvé des objets sur les cadavres des terroristes ainsi que dans leurs véhicules et leurs effets personnels, comme ce drapeau du groupe djihadiste de l’État islamique, sur le gilet d’un terroriste tué lors d’un assaut sur le kibboutz Sufa, près de Gaza, des objets religieux, des documents et brochures avec des plans et calendriers d’attaque ou encore des informations précises sur leurs cibles, comme par exemple le nombre d’habitants d’une communauté israélienne.
L’armée israélienne a tué pas moins de 1 500 terroristes du Hamas qui s’étaient infiltrés sur son territoire samedi dernier. Un nombre indéterminé de terroristes ont été capturés vivants.