Le Hamas promet plus de violence après l’attentat de Tel Aviv
Pour le groupe terroriste, la vague d’arrestations suivant la fusillade de Sarona ne dissuadera pas les Palestiniens “déterminés à combattre l’occupation”
Le groupe terroriste palestinien du Hamas a condamné samedi la démolition de la maison d’un adolescent palestinien jugé coupable du meurtre d’une mère israélienne de six enfants dans l’implantation d’Otniel en janvier.
Le groupe terroriste a également condamné la vague d’arrestations de membres du Hamas et d’autres personnes en Cisjordanie, suite à l’attentat terroriste mortel à Tel Aviv mercredi, dans lequel quatre personnes ont été tuées par deux cousins palestiniens qui ont ouvert le feu sur les clients d’un café du marché Sarona.
Le Hamas a déclaré que la répression israélienne ne dissuaderait pas les Palestiniens « déterminés à combattre l’occupation », selon la radio publique israélienne.
Israël avait fermé jeudi la Cisjordanie et la bande de Gaza, dans le cadre des premières réponses à l’attentat. La mesure est aussi intervenue avant la fête juive de Shavouot, qui a commencé samedi soir.
La fermeture a commencé dans la nuit de jeudi à vendredi et durera au moins jusqu’à dimanche soir, quand la fête se terminera.
Le Hamas avait rendu hommage à l’attaque de Tel Aviv et déclaré que les deux terroristes, Khalid et Muhammad Muhamra étaient membres du groupe. Il a surnommé l’attentat « Opération Ramadan », puisqu’il a eu lieu deux jours après le début du mois saint du Ramadan, lundi.
Samedi, des forces de l’armée israélienne, en coopération avec la police des frontières et l’administration civile, avaient démoli la maison appartenant à la famille de Morad Bader Abdullah Adais, 16 ans, qui a poignardé à mort Dafna Meir à l’entrée de sa maison en début d’année.
Adais avait avoué avoir tué la jeune femme de 38 ans chez elle. L’enquête avait indiqué qu’Adais avait attendu que Meir sorte devant sa porte et l’avait attaquée, « plongeant son couteau dans son ventre ».
Il avait ensuite essayer de reprendre l’arme pour attaquer les enfants de Meir, qui étaient à l’intérieur, mais Meir avait lutté avec l’attaquant et l’avait empêché de le faire, le forçant à fuir la scène.
Meir avait été grièvement blessée et était morte de ses blessures.
Selon l’acte d’inculpation, après avoir fui Otniel, Adais était rentré chez lui, avait lavé le sang de ses mains et regardé un film avec sa famille.
Meir, qui avait été adoptée adolescente, travaillait comme infirmière au département de neurochirurgie du centre médical Soroka à Beer Sheva. Elle était aussi conseillère pré-maritale pour les futures mariées.
Avant de mener son attaque mortelle, Adais avait regardé « la télévision palestinienne qui décrivait Israël comme ‘tuant de jeunes Palestiniens’ », avait déclaré le Shin Bet après son arrestation.