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Le KKL menace de poursuivre le Hamas devant les tribunaux internationaux

L'organisation à but non lucratif, qui possède une grande partie des terres près de la bande de Gaza ravagées par les incendies, dénonce un "terrorisme environnemental"

Un pompier du KKL-JNF tente d'éteindre un incendie dans le sud d'Israël, près de la frontière de Gaza, causé par des cerfs-volants incendiaires envoyés depuis la bande de Gaza. (Yehuda Peretz/KKL-JNF/Autorisation)
Un pompier du KKL-JNF tente d'éteindre un incendie dans le sud d'Israël, près de la frontière de Gaza, causé par des cerfs-volants incendiaires envoyés depuis la bande de Gaza. (Yehuda Peretz/KKL-JNF/Autorisation)

Le Fonds national juif (KKL-JNF) a menacé mardi de poursuivre le Hamas devant un tribunal international pour les graves dommages causés aux terres qu’il possède dans la zone frontalière de Gaza par des cerfs-volants incendiaires envoyés en Israël, ainsi que par des tirs de roquettes et des obus de mortier.

Depuis que les manifestations de la « Marche du retour » ont commencé le long de la frontière de Gaza à la fin du mois de mars, des centaines de cerfs-volants et de ballons d’hélium ont été envoyés en Israël avec des cocktails Molotov et des conteneurs de carburant en feu, déclenchant des incendies sur de vastes étendues de terre.

L’organisation à but non lucratif israélienne a déclaré dans un communiqué qu’elle a l’intention de faire appel à des avocats spécialisés en droit international.

Cette décision fait écho aux tentatives persistantes des Palestiniens d’internationaliser le conflit en poursuivant Israël pour crimes de guerre devant les tribunaux internationaux.

« Il est inconcevable que la communauté internationale permette au Hamas de ne pas être tenu responsable et de ne pas avoir à payer pour ses actes criminels – non seulement contre les citoyens de l’État d’Israël, mais aussi contre l’environnement, qui a été gravement endommagé par ce terrorisme environnemental criminel », a déclaré Daniel Atar, président mondial du KKL-JNF, après avoir visité la région sinistrée mardi.

« Le Hamas a fait la démonstration de son manque d’humanité », a ajouté Atar. « Pas seulement envers les êtres humains, mais aussi envers les animaux et les ressources naturelles. »

Un Palestinien prépare un dispositif incendiaire attaché à un cerf-volant avant de tenter de le lancer à la clôture frontalière avec Israël, au sud de Jabalia, dans la bande de Gaza, le 4 mai 2018 (Crédit : Mohammed Abed/AFP)

Le JNF a également déclaré qu’il lançait une campagne de plantation avec la participation d’enfants des communautés environnantes de Gaza.

« Le Hamas brûle les forêts – nous les plantons », a indiqué Atar. « Nous prouverons que nos vies ici sont fondées sur la force et la croissance. »

Les pompiers, les soldats et les résidents locaux ont travaillé presque quotidiennement pour tenter de contenir les incendies dans les champs israéliens enflammés par les cerfs-volants incendiaires.

Les responsables israéliens ont déclaré que depuis le début des manifestations à la frontière de Gaza, il y a eu plus de 250 incendies dans la périphérie de Gaza, détruisant quelque 2 000 hectares de terre, dont la majorité dans des réserves naturelles et des parcs.

Quelque 300 hectares de forêts du KKL-JNF ont été brûlés, a indiqué l’organisation dans son communiqué.

Terre au sud d’Israël, près de la frontière de Gaza, brûlée par des cerfs-volants incendiaires envoyés depuis Gaza. (Yehuda Peretz/KKL-JNF/Autorisation)

Le 29 mai, les organisations terroristes du Hamas et du Jihad islamique ont lancé des centaines d’obus de mortier et de roquettes sur Israël, en représailles apparentes pour le meurtre de trois hommes du Jihad islamique lors d’un bombardement de la veille. Des avions israéliens ont frappé des dizaines de sites appartenant aux deux organisations en représailles.

Dimanche, les dirigeants des municipalités de la périphérie de Gaza ont envoyé une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu, au ministre des Finances Moshe Kahlon et au ministre de l’Intérieur Arye Deri, appelant à une augmentation des investissements dans la région, compte tenu de la précarité de la situation sécuritaire.

« Au cours de la semaine dernière, y compris la nuit dernière, près de 200 obus de mortier et roquettes Qassam ont atterri dans les communautés de la périphérie de Gaza, rappelant douloureusement que cette région doit gérer un mode de vie précaire et compliqué, sous la menace constante de ses habitants », ont écrit les maires locaux.

Le JNF, connu en hébreu sous le nom de Keren Kayemeth LeIsrael, possède 13 % de toutes les terres du pays et génère quelque 3 milliards de dollars par an, principalement grâce à la vente de terres.

Fondée en 1901, elle a acheté des terres, construit des implantations et planté des centaines de millions d’arbres en Israël. L’organisme à but non lucratif se concentre également sur la remise en état des terres et le développement des communautés en dehors du centre d’Israël.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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