Le Labour, les juifs et Israël – depuis l’alliance avec Poale Zion
Au cours de la "longue histoire d’amitié" entre les partis travaillistes britannique et israélien, il y a eu des hauts et des bas, puis des hauts et encore des bas
LONDRES — La décision d’Avi Gabbay de rompre ses liens avec Jeremy Corbyn a eu certainement peu d’effets concrets – la réaction méprisante du chef du parti travailliste britannique (Labour) indique bien le peu de considération qu’il avait déjà pour leur relation – mais elle revêt néanmoins une grande valeur symbolique.
Comme Gabbay l’a remarqué à juste titre, le parti travailliste israélien et son homologue britannique ont « une longue histoire d’amitié » qui se fonde sur les liens forts que le Labour entretenait avec la communauté juive, ainsi que sur le soutien traditionnel et fort à l’État d’Israël.
Pourtant, ces références chaleureuses aux anciens Premiers ministres britanniques Harold Wilson, Tony Blair et Gordon Brown ont à la fois permis de passer diplomatiquement sous silence quelques épisodes et ont empêché de prendre la mesure des références sionistes du parti travailliste.
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Au moment où le gouvernement britannique s’est formellement engagé pour la cause d’un foyer juif en Palestine en novembre 1917, le parti travailliste, jeune à l’époque, avait déjà pris une longueur d’avance.
Trois mois avant la publication de la déclaration Balfour, le parti a publié le premier brouillon des Notes des Objectifs de Guerre, soit sa vision pour le monde d’après-guerre. Rédigé par Arthur Henderson, le chef des travaillistes, et Sydney Webb, la force intellectuelle du parti, les notes affirmaient : « Le mouvement travailliste britannique pense que la Palestine devrait être libérée du gouvernement brutal et tyrannique des Turcs, afin que le pays puisse former un État libre, sous protection internationale, vers lequel pourraient retourner les membres du peuple juif qui le désireraient, et cela afin de travailler à leur salut ».
Comme l’a démontré le Dr Ronnie Fraser, directeur des Amis universitaires d’Israël, il s’agit d’un tournant critique dans la relation entre les travaillistes et les Juifs de Grande-Bretagne, à l’origine de « l’enthousiasme [du parti] pour le sionisme ».
C’est aussi cet événement qui a cimenté l’alliance du parti travailliste avec Poale Zion, un mouvement de travailleurs juifs fondé en Europe de l’Est au début du 20e siècle qui prônait un mélange entre socialisme, sionisme et le parti travailliste.
Un an plus tard, à la veille des élections législatives de 1918, Poale Zion, qui avait établi ses premières antennes en Grande-Bretagne en 1903, a incité les électeurs juifs à soutenir les travaillistes.
Cet appel a été bien accepté par de nombreux Juifs, ce qui a permis d’établir une relation qui – même si elle a connu des hauts et des bas – allait durer pendant des décennies.
Le soutien juif au parti travailliste ne dépendait pas seulement de la position du parti au sujet du sionisme, il reposait aussi sur des facteurs socio-économiques. En outre, le mélange assez commun entre snobisme et antisémitisme qui dominait chez les responsables du parti conservateur d’avant-guerre conduisit à un antagonisme profond entre les conservateurs et de nombreux membres de la communauté juive.
De fait, comme l’a suggéré le professeur Geoffrey Alderman, certainement l’un des meilleurs experts sur l’attitude politique des Juifs britanniques, « au milieu des années 1930, le parti travailliste est devenu la norme politique pour la masse des travailleurs juifs pauvres en Grande-Bretagne, mais aussi pour un nombre important de Juifs de la classe moyenne ».
Les amis-ennemis travaillistes
Le parti travailliste a été un soutien ferme de la création d’un foyer juif. Lors de ses conférences annuelles et de celles de ses alliés au sein du mouvement des syndicats, le parti a soutenu, à plusieurs reprises, la création d’un État juif dans les années 1930. En mai 1939, les travaillistes se sont opposés au Livre Blanc du gouvernement conservateur, qui visait à stopper l’immigration juive vers la Palestine, et s’érigeait donc contre les engagements d’Arthur Balfour pris 20 ans auparavant.
Les horreurs qui ont frappé l’Europe au cours des six années suivantes n’ont fait que conforter la conviction des travaillistes. En 1944, le parti a déclaré que l’on ne pouvait pas « s’opposer » à la volonté d’immigration juive à grande échelle vers la Palestine devant les « atrocités innommables » perpétrées par les nazis.
Peu après la capitulation de l’Allemagne nazie, et alors que la Grande-Bretagne préparait ses premières élections législatives depuis une décennie, le parti travailliste soutenait ouvertement les sionistes. Lors de son intervention à la conférence annuelle de mai 1945, Hugh Dalton, qui deux mois plus tard allait devenir chancelier après la victoire écrasante du parti, a déclaré qu’il serait « indéfendable moralement et politiquement de limiter l’entrée en Palestine aux Juifs qui désirent s’y rendre ».
Mais ce n’est certainement pas un accident si Gabbay a oublié dans sa liste des amis travaillistes d’Israël, Clement Attlee, qui a mené le parti à la victoire en juillet 1945 et qui est souvent considéré comme le plus grand Premier ministre issu du parti.
Quelques mois seulement après que le gouvernement d’Attlee est arrivé au pouvoir, le nouveau secrétaire aux Affaires étrangères, Ernest Bevin, trahit la cause sioniste que le parti travailliste avait presque toujours défendue pendant 30 ans. En effet, il annonça que le parti allait honorer les termes du Livre Blanc de 1939 contre lequel il avait voté six ans plus tôt.
La décision provoqua une colère compréhensible parmi les Juifs britanniques, qui avaient voté en masse pour les travaillistes lors des élections législatives de juillet.
« Il n’y a certainement pas eu dans l’histoire britannique du 20e siècle », a écrit plus tard Harold Wilson, « un contraste plus important entre les promesses et les actes du gouvernement entrant sur les questions relatives au Moyen-Orient ».
Cette colère fut aggravée par le rejet d’une proposition visant à interdire l’antisémitisme par la conférence annuelle du parti travailliste en 1946, l’échec d’un projet de loi parlementaire similaire en 1948, la décision du gouvernement, après la fin du Mandat britannique en Palestine en mai 1948, de différer de facto la reconnaissance d’Israël jusqu’à février 1949, et la reconnaissance de jure pour une année supplémentaire.
Pourtant, de retour dans l’opposition après 1951 et après le décès de Bevin, les travaillistes soutinrent le tout jeune État d’Israël.
Lors de sa conférence annuelle en 1955, le parti exigea un pacte militaire avec Israël. S’exprimant au nom du Comité national exécutif, Sam Watson salua le jeune État socialiste qui abritait « certains des meilleurs instincts créatifs que l’humanité n’ait jamais connu ».
Le tournant du canal de Suez
En l’espace d’un an, la crise de Suez provoqua une sérieuse détérioration des relations entre les travaillistes et les nombreux Juifs britanniques qui avaient le sentiment – quels que soient les raisons et les torts des actions de la Grande-Bretagne et de la France – que l’invasion du Sinaï en octobre 1956 par Israël avait été plus que justifiée par l’utilisation par l’Égypte de la bande Gaza comme une base de lancement des raids des fedayins palestiniens. La comparaison, effectuée par le chef du parti travailliste Hugh Gaitskell, du Premier ministre Anthony Eden à un policier qui aurait décidé « d’aller aider le cambrioleur [Israël] pour tuer le propriétaire [l’Egypte] » entraîna des tensions.
Harold Lever, un ministre juif du Cabinet sous Wilson, pensait que l’attitude des travaillistes au sujet de la crise de Suez avait constitué le facteur qui avait conduit à l’évolution des alliances traditionnelles des Juifs de la gauche vers la droite.
Cette évolution n’eut pourtant rien eu de linéaire. La mort prématurée de Gaitskell en 1963 conduisit Wilson à devenir le chef du parti puis le Premier ministre un an plus tard. Son attitude positive envers les Juifs contribua beaucoup à racheter la réputation diminuée du parti au sein de la communauté juive.
Le soutien de Wilson à Israël et sa détermination, selon les mots de son biographe Philip Ziegler, à « expier les péchés de Bevin » était en décalage, à de nombreux niveaux, avec sa personnalité politique connue pour être pragmatique. Comme le député travailliste très sioniste Ian Mikardo le déclara ensuite : « Je ne pense pas qu’Harold… [avait] la moindre doctrine, si ce n’est une seule, que je trouve totalement incompréhensible, qui était sa dévotion à la cause d’Israël ».
Cette dévotion apparut clairement à la fois en 1967 et 1973 quand il réduisit au silence ceux dans son propre parti qui ne partageaient pas sa détermination à se tenir aux côtés d’un État juif en danger.
Quand le colonel Gamal Abdel Nasser déclara que le Détroit de Tiran était fermé en 1967, Wilson promit au Premier ministre israélien Levi Eshkol de « garantir et d’assurer un passage libre ».
Au sein du cabinet, Wilson étouffa les objections de son secrétaire à la Défense qui prétendait qu’une telle action aurait été coûteuse et difficile à mener d’un point de vue militaire. Comme Abba Eban, l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis à l’époque, s’en est ensuite souvenu, Wilson était prêt « au degré maximal d’engagement compatible avec la force réelle et la responsabilité du pays ».
Six ans plus tard, Wilson était de nouveau le chef de l’opposition, ayant été évincé de Downing Street par Ted Heath en 1970. Le nouveau Premier ministre conservateur ne partageait pas les sympathies sionistes de son prédécesseur, comme cela fut clairement constaté quand Israël a été attaqué en octobre 1973. Cherchant à apaiser les pays arabes producteurs de pétrole, Heath imposa un embargo sur les ventes d’armes aux deux camps. Même s’il affirmait être impartial, l’embargo affecta beaucoup plus l’État juif, puisque la Grande-Bretagne refusa de livrer à Israël des pièces de rechange pour des armes qu’elle lui avait vendues auparavant.
Wilson, qui s’entretenait quotidiennement avec l’ambassadeur israélien à Londres, se tenait au courant de l’évolution des combats, et était bien déterminé à renverser l’embargo au Parlement. Malgré les protestations de certains des membres de son parti, il imposa son vote à ses députés. Sa détermination était claire, comme lorsqu’il s’en prit à un collègue récalcitrant : « Je me suis accommodé à tes put…n cas de conscience pendant des années. Maintenant, tu vas devoir prendre en compte les miens ».
Alors que les conservateurs pro-israéliens se révoltaient contre leur gouvernement, Wilson tenta de réprimer une révolte pro-arabe au sein du parti travailliste. Dans ce débat, il poussa la gauche dans ses retranchements pour défendre la cause israélienne. Il brandit le spectre de l’apaisement dans les années 1930 et assimila la position du gouvernement à la politique de non-intervention dans la guerre civile espagnole, tout en arguant que la Grande-Bretagne ne devait pas céder au chantage des
« monarques et des présidents riches en pétrole », mais plutôt se tenir aux côtés d’un Israël « socialiste et démocratique ».
La majorité du gouvernement resta sur sa position, et Wilson perdit le vote. Il n’autorisait cependant pas le plus maigre soupçon d’antisémitisme dans ses rangs, limogeant notamment un chef de file pour son
« comportement inapproprié » lorsque celui-ci suggéra que les députés juifs avaient une double loyauté.
Wilson n’était pas seul au sein du parti travailliste. Les principaux politiciens travaillistes des années 1960 et 1970, tels que Richard Crossman, Ted Short et Barbara Castle, partageaient tous sa position clairement pro-israélienne, à l’instar de nombreux autres membres du parti parlementaire. En juin 1975, le conseil travailliste du Moyen-Orient avait tenté de libérer le parti de ce qu’il qualifiait d’ « infiltration sioniste », mais le groupe comptait à peine le quart des membres du groupe des Amis d’Israël.
L’arrivée de Thatcher
Margaret Thatcher, qui avait quitté le parti travailliste en 1979, partageait l’affinité de Wilson pour la communauté juive et son soutien à Israël (en tant que membre de son cabinet, elle s’était vigoureusement opposée à l’approche de Heath en 1973 et s’était publiquement écartée de celui-ci). Comme je le décris dans mon nouveau livre, sous sa gouverne, les sympathies et les affiliations traditionnelles des deux principaux partis britanniques ont été bouleversées.
L’hostilité croissante du parti travailliste à l’égard d’Israël était étroitement liée à son virage à gauche après la victoire de Thatcher.
Là où le parti prit le contrôle des circonscription locales, l’extrême-gauche fit passer des résolutions condamnant « l’État sioniste d’Israël » et approuvant la « lutte du peuple palestinien pour la libération de sa patrie ». Ses partisans dénonçaient Israël comme un « État raciste et théocratique » qui n’avait « pas le droit d’exister » et était né à cause de la « conscience coupable » du monde après la Shoah.
Les députés travaillistes juifs qui résistaient à de telles attaques furent qualifiés de « racistes, » et des efforts furent déployés pour les exclure ainsi que désaffilier Poale Zion, le groupe socialiste juif affilié au parti travailliste. De sombres insinuations furent faites au sujet du contrôle
« secret et écrasant » des Juifs sur les médias et la politique. Dans certaines régions, des conseillers syndicaux modérés furent forcés de quitter le parti.
Au niveau national également, des voix pro-israéliennes eurent du mal à se faire entendre. Au lendemain de la première guerre du Liban en 1982, le syndicat du transport et des travailleurs, le plus important soutien du parti travailliste, appela au boycott d’Israël. Lors de sa conférence annuelle de 1982, le parti avait lui-même adopté une résolution reconnaissant l’OLP et soutenant la création d’un « État laïc démocratique », largement considéré comme une formule appelant à la destruction d’Israël.
La direction du parti travailliste enterra rapidement cette initiative, mais parmi les candidats du parti aux élections générales de l’année suivante, un jeune organisateur local nommé Jeremy Corbyn fut approuvé publiquement.
Le député inconnu qui montait
Même après son élection au Parlement, Corbyn resta un député relativement inconnu qui exerçait peu de pouvoir.
En revanche, Ken Livingstone, dirigeant du Conseil du Grand Londres, était l’un des politiciens travaillistes les plus en vue du pays. Il représentait tout ce que beaucoup de Juifs détestaient le plus à propos de la gauche dure.
La cause de ces craintes n’était pas difficile à comprendre. En 1982 par exemple, le Labour Herald, un journal dont Livingstone était le rédacteur en chef, publiait une caricature du Premier ministre Menachem Begin en uniforme de la Gestapo au milieu de crânes et de cadavres de Palestiniens avec la légende « La Solution finale ». Le conseil d’administration tenta en vain de persuader le Procureur général d’engager des poursuites en vertu de la loi sur les relations raciales. Il ne s’agissait pas d’un incident isolé au Herald : ailleurs dans ses pages, Israël était qualifié « d’État entièrement construit sur le sang des Juifs d’Europe, que les sionistes ont déserté à l’heure où leurs frères avaient le plus besoin de leur aide ».
Livingstone allait plus tard suggérer au magazine israélien Davar que le conseil d’administration avait été « repris par des Juifs qui défendaient des idées d’extrême-droite ». Il ajoutait qu’ils s’étaient organisés « à Londres, et dans toute la Grande-Bretagne, en groupes paramilitaires. Des groupes qui ressemblent à des organisations fascistes. » Le journal The Jewish Chronicle condamna alors le « dénigrement général de la communauté juive » de la part de Livingstone, avertissant qu’il menaçait de rendre les
« mouvements de soutien du parti travailliste, judenrein ».
Comme par hasard, peu de temps après, la gauche dure renvoya Reg Freeson, député travailliste juif et figure de premier plan à Poale Zion, et le remplaça par Livingstone. Son soutien public à Israël, expliqua Freeson par la suite, avait fait de lui « ce maudit sioniste et Juif », comme certains le qualifiaient alors.
Il est frappant de constater que, depuis trois décennies, des histoires similaires – mettant en scène parfois les mêmes personnes – sont constamment rejouées par le parti travailliste.
Pour les Juifs de Grande-Bretagne et leurs alliés modérés au sein du parti, le passé constitue à la fois un motif d’optimisme et de désespoir.
L’ascension de la gauche dure a été rapide mais également de courte durée. Au milieu des années 80, le courant s’est inversé. Le nouveau chef du parti travailliste, Neil Kinnock, a supprimé la rhétorique anti-sioniste, a noué une relation chaleureuse avec Shimon Peres et s’est efforcé de regagner la confiance de la communauté juive et de faire reculer ce que son adjoint a décrit : « un antisémitisme rampant opérant dans le parti. »
Le chemin qui a conduit à l’éligibilité a été long, mais en une décennie, Tony Blair s’est dirigé vers Downing Street, son parti étant alors débarrassé de ce qu’un ancien conseiller avait qualifié de « son anti-israélisme ».
En 1997, les circonscriptions à forte population juive – y compris l’ancien fief de Thatcher – sont tombées aux mains des travaillistes grâce à des reports de voix plus importants que la moyenne.
Bien sûr, le soutien ferme de Blair à Israël n’était pas le seul facteur en cause. Son engagement en faveur de l’éducation, l’accent mis sur les valeurs de la communauté et des responsabilités réciproques, et sa tentative de placer le parti travailliste du côté des entrepreneurs, ont suscité l’intérêt de nombreux Juifs, comme ce fut le cas dans l’ensemble du Royaume-Uni.
Mais le parallèle entre la position du parti travailliste d’aujourd’hui et celle d’il y a 30 ans n’est pas du tout pertinent.
Même à l’apogée de son pouvoir au début des années 1980, la gauche dure n’était qu’une minorité bruyante, perturbatrice et électoralement toxique.
Aujourd’hui, son pouvoir s’est profondément enraciné : l’un des siens est à la direction du parti, il contrôle la machine du parti travailliste et certains syndicats clés, son attitude s’est ancrée parmi les membres. Seul le parti parlementaire reste indépendant, même s’il est souvent inactif.
Avi Gabbay et ses successeurs peuvent donc attendre longtemps avant que les relations entre les travaillistes israéliens et leurs camarades britanniques ne se rétablissent.
Le journaliste et écrivain Robert Philpot est l’ancien rédacteur en chef du magazine Progress et y contribue désormais en qualité de journaliste. Ses articles ont paru dans The Jewish Chronicle, The Sunday Times, The Guardian et History Today. Auparavant, il a été conseiller spécial au Bureau de l’Irlande du Nord et au Bureau du cabinet.
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