Le parti de Gantz s’oppose à un État palestinien dans le cadre d’un accord avec Ryad
"Nous sommes contre" une telle initiative, a indiqué Chili Tropper, ministre et membre du parti HaMahane HaMamlahti
Chili Tropper, ministre et membre du parti HaMahane HaMamlahti a rejeté lundi la création d’un État palestinien en échange d’une normalisation avec l’Arabie saoudite, déclarant à la radio militaire que « nous sommes contre » une telle initiative.
Samedi soir, Benny Gantz, ministre membre du cabinet de guerre et chef du parti HaMahane HaMamlahti a lancé un ultimatum au Premier ministre Benjamin Netanyahu, menaçant de se retirer de la coalition si le Premier ministre ne s’engage pas à adopter une vision commune du conflit de Gaza d’ici le 8 juin.
Il a notamment demandé à Netanyahu de « faire progresser la normalisation avec l’Arabie saoudite dans le cadre d’un processus global visant à créer une alliance avec le monde libre et l’Occident contre l’Iran et ses alliés ».
Gantz souhaite que le cabinet de guerre élabore d’ici le 8 juin un plan en six points concernant la bande de Gaza, le retour des otages, le nord d’Israël, les efforts de normalisation avec les États arabes et bien d’autres choses encore.
Si ses attentes ne sont pas satisfaites, Gantz a déclaré qu’il retirera son parti centriste, HaMahane HaMamlahti, du gouvernement d’urgence du Premier ministre.
Le parti HaMahane HaMamlahti a rejoint la coalition quelques jours après l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre, et a subi des pressions pour quitter le gouvernement.
Lors d’une rencontre avec Netanyahu dimanche, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré qu’Israël avait la possibilité de normaliser ses relations avec l’Arabie saoudite si Jérusalem acceptait d’ouvrir la voie à un futur État palestinien.