Israël en guerre - Jour 62

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Le plus haut juge sud-africain sommé de revenir sur des propos pro-israéliens

Le président de la Cour constitutionnelle a déploré le soutien indéfectible de son pays aux Palestiniens depuis la fin du régime sud-africain de l'apartheid en 1994

Mogoeng Mogoeng (Crédit : domaine public)
Mogoeng Mogoeng (Crédit : domaine public)

Le président de la Cour constitutionnelle sud-africaine s’est vu jeudi sommé de présenter des excuses et de retirer des propos pro-israéliens tenus en juin, qui avaient soulevé un tollé dans un pays très attaché à la cause palestinienne.

Le juge Mogoeng Mogoeng, un fervent chrétien, a de nouveau provoqué l’émoi en décembre en qualifiant les vaccins contre le coronavirus de « sataniques ».

Dans un échange vidéo organisé en juin 2020 par le quotidien israélien Jerusalem Post, le juge, qui s’exprimait aux côtés du grand rabbin d’Afrique du Sud, Warren Goldstein, avait déploré le soutien indéfectible de son pays aux Palestiniens depuis la fin du régime sud-africain de l’apartheid en 1994.

« Nous nous refusons (ainsi) une merveilleuse opportunité de changer la donne dans le conflit israélo-palestinien », avait-il fait valoir.

Le Conseil de la magistrature, qui avait été saisi par l’ONG #Africa4Palestine, a considéré jeudi ces propos comme « offensants » et « particulièrement provocateurs ».

Il a appelé le juge à les « retirer sans réserve pour restaurer l’image de la Justice », publiant le texte d’excuse qu’il souhaite l’entendre prononcer dans les 10 jours.

En juin, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994, avait dénoncé le soutien exprimé par Mogoeng Mogoeng à « l’État d’apartheid israélien ».

Le parti de la gauche radicale (EFF) avait exigé qu’il retire aussitôt ses propos, accusant Israël de mener une politique « illégale, criminelle et génocidaire » dans les Territoires palestiniens.

Israël a longtemps été accusé d’entretenir des liens privilégiés avec le régime raciste blanc sud-africain d’avant 1994, notamment en lui livrant des armes malgré un embargo international.

En 2013, les dirigeants israéliens n’avaient pas assisté aux funérailles de Nelson Mandela, auxquelles avaient participé des responsables du monde entier, dont le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

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