Le président iranien salue le nouveau chef du Hezbollah, Gallant le condamne
Masoud Pezeshkian estime que la nomination de Naïm Qassem « renforcera » la résistance contre Israël ; Yoav Gallant prévient que « le compte à rebours a commencé » pour le nouveau chef du Hezbollah
Le président iranien Masoud Pezeshkian a affirmé mardi que la nomination de Naïm Qassem pour succéder à Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah « renforcera » la résistance.
Le terme « résistance » est utilisé pour désigner l’axe formé par l’Iran et ses proxies en Irak, Syrie, Liban et au Yémen, et qui veut la destruction d’Israël.
Pezeshkian s’est dit convaincu que la nomination de Qassem « renforcera la volonté de la résistance », tout en espérant « la cessation de l’agression du régime sioniste illégal et l’instauration de la paix, de la tranquillité et de la sécurité à Gaza, au Liban et dans l’ensemble de la région », selon son site internet.
De son côté, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a menacé le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem, en publiant sur X une photo du dignitaire religieux, accompagné de la légende : « Nomination temporaire. Pas pour longtemps ».
En hébreu, il ajoute : « Le compte à rebours a commencé ».
Naïm Qassem a été annoncé mardi comme le nouveau secrétaire général du groupe terroriste, un peu plus d’un mois après que Hassan Nasrallah, chef de longue date du Hezbollah, a été tué lors d’une frappe aérienne israélienne.
Le premier successeur envisagé, Hashem Safieddine, a été tué par Israël quelques jours après Nasrallah.
Temporary appointment.
Not for long. pic.twitter.com/ONu0GveApi— יואב גלנט – Yoav Gallant (@yoavgallant) October 29, 2024