Le projet d’un parc à Jérusalem en suspens car il limite les quartiers arabes
Le Conseil demande un meilleur examen de la manière dont la nature de la réserve du mont Scopus affectera les résidents
Stuart Winer est journaliste au Times of Israël
Le Conseil national pour la planification et la Construction a décidé de mettre en attente le projet de créer un parc national situé sur les pentes du mont Scopus à Jérusalem.
Cette décision a été prise après que les résidents arabes locaux se soient plaints du fait que ce parc empêcherait l’expansion de leurs quartiers.
L’Autorité israélienne pour la nature et les parcs nationaux (INPA) était à l’origine de ce projet visant à mettre en place un parc de 180 acres, qui avait été approuvé par le Conseil de planification régional en 2011.
Cependant, les résidents d’Issawiya et A-Tur, deux quartiers arabes de Jérusalem-Est, affirment que le parc bloquera l’expansion de leurs quartiers jouxtant le terrain qui sera transformé en parc, selon Haaretz.
Les opposants indiquent que le terrain en question n’a pas d’ntérêt naturel ou archéologique qui pourrait justifier sa préservation en tant que parc national.
Le Conseil affirme qu’on ne lui a pas fourni d’« analyse générale des besoins de la population des quartiers voisins ni d’étude des réserves de développement existantes ».
Une telle information, explique le Conseil, est « nécessaire avant de prendre une décision éclairée sur les limites d’un parc national en prenant en compte toutes les considérations sur ce sujet ».
Le Conseil a décidé de renvoyer le problème au Conseil régional pour qu’il l’étudie, avant que le plan ne soit approuvé, pour qu’il examine les besoins en développement des quartiers avoisinants et de les prendre en considération au moment de définir les limites du parc.
En octobre dernier, le ministre de l’Environnement Amir Peretz a aussi ordonné que l’INPA bloque l’avancement du projet jusqu’à ce que les résidents locaux soient consultés, avait indiqué à l’époque Haaretz.