Le soldat qui a tué accidentellement un camarade inculpé pour homicide
Le sergent Yonatan Granot a été tué d'une balle dans la tête tirée par une arme généralement utilisée dans les émeutes, car considérée moins létale
Un soldat de l’armée israélienne qui a accidentellement ouvert le feu et tué son camarade sur une base militaire de la vallée du Jourdain le mois dernier a été inculpé mercredi d’homicide involontaire par imprudence.
Le prévenu, officier sur la base, a tué le sergent Yonatan Granot, 22 ans, de la brigade Nahal. Il a reçu la balle en pleine tête et a été grièvement blessé.
Il a été évacué par hélicoptère à l’hôpital Hadassah Ein Kerem et son décès a été prononcé trois jours plus tard, le 26 février.
Selon l’enquête initiale de l’armée sur l’incident, Granot a reçu une balle Ruger de calibre 22, un type de munition normalement utilisé pour la dispersion des émeutes, car elle est considérée comme moins létale que les balles ordinaires.
לבית הדין הצבאי בקסטינה הוגש כתב אישום, במסגרתו מואשם לוחם מחטיבת הנח"ל בעבירה של המתה בקלות דעת. כתב האישום מתאר את הפעולות שעשה הלוחם בנשק, שהובילו לירי הקטלני שגרם למותו הטראגי של סמל-ראשון יונתן גרנות ז"ל. @N12News
(בתמונה החייל עם סנגורו עו"ד רן כהן) pic.twitter.com/KXrUtlUdFH
— אור רביד | Or Ravid (@OrRavid) March 17, 2021
Plus tôt dans la journée, plusieurs soldats s’étaient entraînés avec les armes. Après avoir terminé, ils les ont déposées en ligne, près du poste de garde de la base.
Selon les procureurs militaires, vers 22 heures, l’accusé, un officier de la base, a pris l’une des armes et a regardé à travers sa lunette, sans vérifier s’il était chargé ou non.
« Le prévenu a pointé l’arme vers le sommet d’une colline à l’intérieur du camp… Le prévenu a regardé à travers la lunette du fusil et a appuyé sur la gâchette », ont déclaré les procureurs.
La balle a tué Granot.
Il s’agissait de la deuxième fois en moins d’une semaine qu’un soldat était victime d’un tir accidentel sur une base. Par conséquent, le commandant de l’armée de terre d’Israël avait interrompu tous les entraînements à balles réelles jusqu’à ce que les protocoles de sécurité de l’armée soient examinés par toutes les unités de l’armée de terre.