Israël en guerre - Jour 624

Rechercher

L’EI pourrait fabriquer ses propres armes chimiques, selon l’OIAC

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques s'inquiète ; le chef de la CIA avait déjà indiqué en février l'usage par l'EI d'armes chimiques

Siège de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à La Haye. (Crédit : OIAC)
Siège de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à La Haye. (Crédit : OIAC)

Le directeur général de l’OIAC a assuré mardi qu’il y a des signes permettant de penser que l’organisation Etat islamique (EI) est en état de fabriquer ses propres armes chimiques en Syrie et en Irak, signes qu’il qualifie d’ « extrêmement inquiétants ».

« Il est possible qu’ils les aient produites eux-mêmes, ce qui est extrêmement inquiétant », a affirmé Ahmet Üzümcü à l’AFP : « cela veut dire qu’ils ont la technologie, le savoir-faire et l’accès aux substances qui pourraient être utilisées pour la production d’armes chimiques ».

En février, le directeur de la CIA John Brennan avait déclaré à CBS News que les combattants de l’EI avaient la capacité de fabriquer de petites quantités de chlore et de gaz moutarde et en avaient déjà utilisé.

La coalition internationale contre l’EI a mené des frappes début mars contre des installations du groupe, dégradant « la capacité de l’EU à produire des armes chimiques », selon le porte-parole du Pentagone Peter Cook.

Les équipes d’enquêteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avaient trouvé des preuves selon lesquelles du gaz moutarde avait été utilisé en août en Irak et en Syrie, notamment à Marea, dans la province d’Alep.

L’OIAC fait état depuis plusieurs mois du recours persistant – sans se prononcer sur les responsables – au gaz sarin, au gaz moutarde ou au chlore dans les combats qui ravagent la Syrie depuis cinq ans et ont fait plus de 260.000 morts.

« Il y a de forts soupçons que les jihadistes aient pu faire usage » des armes chimiques, a néanmoins assuré Ahmet Üzümcü, refusant de mentionner des attaques spécifiques.

Le 9 mars, une attaque chimique sur la ville de Taza, dans le nord de l’Irak, imputée aux jihadistes de l’EI, avait tué trois enfants et blessé 1.500 personnes.

Début avril, la Russie et la Chine avaient proposé au Conseil de sécurité une résolution visant à empêcher l’acquisition d’armes chimiques par des groupes extrémistes dans les pays voisins de la Syrie comme l’Irak et la Turquie.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.