Les cinq ex-otages thaïlandais quittent l’hôpital, dix jours après leur libération
Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau avaient passé 482 jours dans les geôles du Hamas - et ils s'apprêtent dorénavant à rentrer dans leur pays d'origine

Les cinq otages thaïlandais qui avaient été remis en liberté par les terroristes de la bande de Gaza, le mois dernier, ont quitté l’hôpital dans la journée de samedi après dix jours d’observation et de soins médicaux.
Les cinq hommes devraient maintenant retourner en Thaïlande, aux côtés des membres de leurs familles venus en Israël.
A leur sortie de l’établissement hospitalier, les ex-captifs ont été salués par une foule d’Israéliens qui brandissaient des drapeaux thaïlandais et israéliens.
Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau avaient recouvré la liberté à l’issue de 482 jours de captivité à Gaza.
Ils travaillaient dans les communautés israéliennes proches de la frontière avec Gaza, le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes placés sous la direction du Hamas avaient pris d’assaut la clôture séparant la bande de l’État juif. Les hommes armés avaient commis un pogrom dans le sud d’Israël, massacrant plus de 1 200 personnes et kidnappant 251 personnes, qui avaient été prises en otage.
Les cinq otages avaient été libérés le 30 janvier dans une atmosphère de chaos à Khan Younès, dans le sud de l’enclave côtière. Deux Israéliens, Arbel Yehoud et Gadi Mozes, avaient également été relâchés ce jour-là.

Ces ressortissants thaïlandais – 31 ouvriers étrangers au total avaient été enlevés par les terroristes lors du massacre commis par le Hamas – ont été relâchés indépendamment du cadre de l’accord de cessez-le-feu qui a été conclu entre Israël et le Hamas.
Des dizaines de milliers d’ouvriers en provenance d’Asie du sud-est travaillaient en Israël lors du pogrom.
Les Thaïlandais qui travaillaient dans les champs et dans les exploitations agricoles situées à proximité de Gaza avaient été – de loin – le groupe le plus fortement et le plus lourdement touché lors de l’attaque sanglante du groupe terroriste.
46 ouvriers thaïlandais au total avaient perdu la vie lors du pogrom du mois d’octobre 2023, selon le ministère des Affaires étrangères de Bangkok.

23 otages thaïlandais avaient été libérés dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu au mois de novembre 2023, un accord qui avait ouvert la porte à la remise en liberté de certains captifs. La trêve entre les deux parties s’était effondrée après une semaine.
Environ 30 000 ressortissants thaïlandais se trouvent au sein de l’État juif. La majorité d’entre eux travaillent dans le secteur agricole, où ils gagnent des salaires nettement plus élevés que dans leur pays d’origine.
La plus grande partie des ressortissants thaïlandais présents dans le pays étaient rentrés chez eux après l’attaque commise par le Hamas – même si le nombre de travailleurs migrants n’a cessé d’augmenter.
Le ministère thaïlandais du Travail a annoncé, la semaine dernière, que la main-d’œuvre du pays serait renforcée au sein de l’État juif avec 13 000 nouveaux arrivants.

Samedi, 16 otages israéliens sur les 33 captifs – enfants, femmes et hommes âgés – qui doivent être libérés au cours de la première phase de l’accord, une phase de 42 jours, étaient rentrés chez eux, ainsi que les cinq otages thaïlandais. Des centaines de Palestiniens condamnés pour atteinte à la sécurité nationale sur le sol israéliens ont été relâchés, de leur côté, dans le cadre de l’accord.
Soixante-treize des 251 otages qui avaient été enlevés par le Hamas, le 7 octobre, se trouvent toujours à Gaza – y-compris les corps sans vie d’au moins 34 personnes dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne. Le Hamas détient également deux civils israéliens qui étaient entrés au sein de l’enclave côtière en 2014 et en 2015 respectivement, ainsi que la dépouille d’un soldat qui avait été tué en 2014.