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Les priorités de la nouvelle procureure générale Gali Baharav-Miara

L'ex-procureure du district de Tel Aviv a déclaré que sa priorité absolue était de restaurer la confiance du public dans le système judiciaire et l'application de la loi

La nouvelle procureure-générale Gali Baharav Miara pendant la cérémonie organisée en son honneur à Jérusalem, le 8 février 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
La nouvelle procureure-générale Gali Baharav Miara pendant la cérémonie organisée en son honneur à Jérusalem, le 8 février 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

La nouvelle procureure générale Gali Baharav-Miara a officiellement pris ses fonctions mardi, après confirmation unanime de sa nomination par le cabinet.

L’ancienne procureure des affaires civiles de Tel Aviv, relativement inconnue, âgée de 62 ans, sera la première femme du pays à assumer ce poste extrêmement important.

Le procureur général sortant Avichai Mandelblit a terminé son mandat de six ans le 31 janvier dernier, et le procureur de l’État Amit Aisman a temporairement occupé ce poste dans l’intervalle.

Baharav-Miara entre en fonction dans un contexte de confusion et d’indignation suscitées par l’utilisation présumée de logiciels espions illicites par la police contre des suspects et des non-suspects, y compris des personnes en vue dans le procès de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, et une baisse de la confiance du public dans le système judiciaire.

Un logo orne un mur sur une succursale de la société israélienne NSO Group, près de la ville de Sapir, dans le sud d’Israël, le 24 août 2021. (Crédit : AP/Sebastian Scheiner)

« J’ai l’intention de placer la question de la confiance du public vis à vis du système judiciaire au sommet de mes priorités », a-t-elle déclaré lors d’une cérémonie de bienvenue à Jérusalem.

« Ces derniers jours, il y a eu une baisse inquiétante de la confiance du public envers le système judiciaire, et les systèmes d’application de la loi… Diverses raisons à cela me viennent à l’esprit, y compris l’impact d’événements externes et d’attaques sur le système judiciaire et les forces de l’ordre. Mais il est erroné d’attribuer la baisse de confiance du public envers le procureur général uniquement à des facteurs externes. »

Commentant les allégations de logiciels espions, Baharav-Miara a déclaré « naturellement, l’un des premiers problèmes que je vais aborder est celui des allégations sur les moyens employés par la police israélienne. »

Le Premier ministre Naftali Bennett tient une conférence de presse à Tel Aviv le 11 janvier 2022. (Noam Revkin Fenton/Flash90)

Le Premier ministre Naftali Bennett a laissé entendre lundi que Baharav-Miara prendrait en charge une enquête sur l’affaire.

« Je dis que c’est un avantage qu’elle soit une nouvelle venue », a-t-il déclaré. « Nous allons nous asseoir et discuter, nous allons comprendre la situation et nous ne laisserons pas le public sans réponse. Nous comprenons la gravité de l’affaire. »

« C’est aujourd’hui un nouveau départ, et en un tel jour nous devons être optimistes », a déclaré le ministre de la Justice Gideon Saar, qui était le principal soutien de la nomination de Baharav-Miara, lors de la cérémonie de mardi.

« Un nouveau départ est en train d’être pris sur les fondations glorieuses de cette institution, le bureau du procureur général, qui a apporté une contribution historique à l’instillation des valeurs de l’état de droit dans la fonction publique de l’État d’Israël. »

Il a poursuivi, en notant cependant que le nouveau départ impliquait une correction de cap qui serait réalisée « ensemble, de manière responsable, avec discrétion ».

La nouvelle procureure-générale Gali Baharav Miara et le ministre de la Justice Gideon Saar lors d’une conférence du groupe ‘Besheva’ à Jérusalem, le 7 février 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Gideon Saar a exprimé son intention de scinder le rôle du procureur général, qui est actuellement à la fois conseiller juridique du gouvernement et procureur en chef de l’État, ce qui signifie que la même personne peut être chargée à la fois de superviser les poursuites contre les membres du gouvernement et de défendre leurs actions – une situation qui, selon certains, crée un conflit d’intérêts. Mandelblit s’était opposé à une telle scission, mais Baharav-Miara s’y prêterait.

Dans son allocution, le ministre de la Justice a décrit le rôle du procureur général comme « le plus difficile de la fonction publique ».

Il a souhaité à Baharav-Miara beaucoup de succès, la qualifiant de « professionnelle accomplie » avec des décennies d’expérience dans la fonction juridique publique, et en particulier la représentation de l’État devant les tribunaux.

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