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Les services de sécurité étudient des outils de localisation pour les extrémistes juifs

La proposition intervient au moment où des violations des ordres administratifs limitant les mouvements des militants d’extrême-droite sont rapportées

Un habitant masqué de Yitzhar, en Cisjordanie, lance des pierres avec une fronde, le 19 mai 2013. (Crédit : Mendy Hechtman/Flash90)
Un habitant masqué de Yitzhar, en Cisjordanie, lance des pierres avec une fronde, le 19 mai 2013. (Crédit : Mendy Hechtman/Flash90)

Les services de sécurité auraient avancé une initiative pour surveiller les extrémistes juifs suspectés en les obligeant à porter des étiquettes de localisation électronique.

Cette action aiderait à faire respecter les ordres administratifs de restriction, y compris des interdictions d’entrer en Cisjordanie ou à Jérusalem, que les suspects ont violé à de multiples reprises ces derniers mois, a rapporté dimanche la radio militaire.

Les autorités ont pris des mesures contre les extrémistes juifs suite à l’attaque à la bombe incendiaire du 31 juillet sur la maison de la famille Dawabsha dans le village de Duma, en Cisjordanie, qui a tué un bébé de 18 mois, Ali Saad Dawabsha, et ses parents Riham et Saad. Ahmed, cinq ans, le frère d’Ali, est toujours hospitalisé en Israël et une longue rééducation l’attend.

L’attaque, couplée à une attaque au couteau fatale menée par un juif ultra-orthodoxe pendant le défilé de la gay pride à Jérusalem, a déclenché un tollé interne et international sur l’échec d’Israël à venir à bout de la violence par les terroristes et les extrémistes juifs.

Depuis, le ministre de la Défense Moshé Yaalon a approuvé l’utilisation de la détention sans accusation – connue comme détention administrative – contre les terroristes juifs présumés, ainsi qu’une utilisation plus fréquente de la résidence surveillée et des ordres de restriction des mouvements des suspects.

Selon le reportage de la radio militaire, l’action pour introduire des étiquettes de localisation électronique pour surveiller les mouvements des suspects a été un sujet de discussion sérieux ces deux dernières semaines, particulièrement dans les commandements centraux du Shin Bet et de l’armée israélienne, puisqu’il est prévu qu’elles soient utilisées même contre des suspects qui n’ont pas été accusés.

Beaucoup d’activistes juifs extrémistes, dont beaucoup sont mineurs, ont été interdits d’entrer en Cisjordanie et à Jérusalem, et plus de 10 ont été soumis soit à une résidence surveillée, soit à un couvre-feu, par des ordres administratifs, selon les officiels. Des sources sécuritaires notent cependant que ces restrictions ont été difficiles à faire respecter.

Un exemple notable est celui du récent « mariage de la haine », qui aurait impliqué plusieurs jeunes dont les ordres de restriction les empêchaient d’aller à Jérusalem.

Pendant le mariage, dont des vidéos ont été diffusées par la Dixième chaîne le mois dernier, des douzaines d’invités d’extrême-droite ont été vus célébrant l’attaque de Duma. Certains des invités brandissaient des armes à feu tandis que d’autres poignardaient une photo d’Ali, 18 mois, qui a été tué dans l’attaque.

Des extrémistes juifs israéliens célébrant les meurtres de membres de la famille Dawabsha pendant un mariage (Capture d'écran Dixième chaîne)
Des extrémistes juifs israéliens célébrant les meurtres de membres de la famille Dawabsha pendant un mariage (Capture d’écran Dixième chaîne)

Les services de sécurité israéliens déclarent que l’introduction d’étiquettes de localisation électronique permettra de surveiller plus efficacement les suspects en temps réel, les empêchant de s’engager dans des activités extrémistes.

Afin que cette mesure soit mise en place, cependant, l’intervention du procureur de l’Etat, un changement des directives militaires et des ajustements de l’autorité des prisons israéliennes et du ministère de la Sécurité intérieure, qui sont en charge de la surveillance, sont requis.

Cette action devrait s’attirer des critiques, puisque les étiquettes électroniques de localisation ne sont actuellement utilisées que pendant et après un procès. Utiliser ces dispositifs sur des suspects juifs, sans procès, et en se basant uniquement sur les renseignements du Shin Bet, pourrait ainsi établir un précédent.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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