Israël en guerre - Jour 561

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L’ex-otage Omer Shem Tov : la pression militaire et les accords en plusieurs phases rendent la captivité « très difficile »

Lors du rassemblement hebdomadaire de samedi soir, le frère de l'otage assassiné Itzik Elgarat a comparé Benjamin Netanyahu à Haman, le personnage qui, dans le livre d'Esther, tente d'exterminer les Juifs en Perse

L'otage libéré Omer Shem Tov s'adressant à distance à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus captifs  par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 15 mars 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
L'otage libéré Omer Shem Tov s'adressant à distance à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus captifs par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 15 mars 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Dans une déclaration vidéo projetée sur la Place des Otages de Tel Aviv samedi soir, l’ex-otage Omer Shem Tov a accusé le gouvernement de torturer les otages en ne les ramenant pas tous d’un seul coup et a affirmé que le Hamas se tenait prêt à exécuter les otages à chaque fois que Tsahal s’approchait.

« Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais vous ne faites que les briser », a-t-il déclaré. « Vous en arrivez à un point où vous ne mangez qu’une miette par jour. C’est très, très difficile. »

« J’y suis resté seul pendant 450 jours », a raconté Shem Tov. « Vous commencez à avoir des pensées horribles. »

« Nous sentions que notre âme — ils la tuaient, l’assassinaient », a-t-il ajouté.

« Tout le monde veut vaincre cet ennemi », a poursuivi Shem Tov. « Chaque soldat est un héros d’Israël, mais la pression militaire rend les choses très difficiles [pour les captifs]. »

« Lorsque j’étais sous terre, les bombardements étaient terribles », a-t-il expliqué. « Lorsque j’étais sous terre, il y avait aussi des bombardements,  la terre tremblait, etc. J’entendais les chars passer au-dessus de moi. J’entendais les soldats. »

« Et ils [les ravisseurs] étaient armés… les armes à la main, attendant simplement que [les troupes] arrivent. Ils se tenaient à côté de moi. »

« Et je suis assis sur ce matelas, priant Dieu. Je priais Dieu. »

« C’est là que vous vous dites : ‘D’accord, ce n’est pas entre mes mains, je ne peux rien faire pour l’instant’, alors vous vous asseyez, vous priez et vous espérez que tout ira bien », a-t-il ajouté.

Il a ensuite remercié la foule présente sur la Place des Otages pour son soutien et a promis : « Je ferai tout pour que tous les otages rentrent chez eux le plus vite possible ».

Des manifestants appellent à la libération des Israéliens retenus en otage dans la bande de Gaza, devant le quartier-général de l’armée, la Kirya, à Tel Aviv, le 15 mars 2025. (Flash90)

Lors du rassemblement, Nira Sharabi, dont le mari Yossi a été tué en captivité et dont le corps se trouve toujours à Gaza, a déclaré que « 526 jours se sont écoulés depuis que ma communauté bien-aimée de Beeri a subi un terrible massacre ; 102 ont été tués, 30 ont été enlevés ; 526 jours depuis que mon cœur a été brisé en morceaux, mais je ne peux pas me permettre de m’effondrer ; 526 jours que je suis une mère pour mes filles sans mon Yossi ».

« Nous ne pouvons pas nous habituer à ce que 59 hommes et femmes ne nous reviennent pas, jour après jour. Nous ne pouvons pas nous habituer aux familles dont la vie s’est arrêtée le 7 octobre », a-t-elle poursuivi.

« Nous devons continuer à les ramener, tous. En une seule fois, et non pas au compte-gouttes, avec tout un pays qui a retenu son souffle pendant des semaines et des mois, pendant plus d’un an. »

Danny Elgarat, frère de l’otage assassiné Itzik Elgarat, prend la parole lors d’un rassemblement devant le quartier-général de l’armée israélienne à Tel Aviv, le 16 mars 2025. (Dafna Yosha / Mouvement de protestation pro-démocratie)

À son tour, Danny Elgarat, frère de l’otage assassiné Itzik Elgarat, a déclaré que les Israéliens feront passer Netanyahu « en jugement pour les crimes commis contre la nation d’Israël ».

Dans l’esprit de Pourim, Elgarat a comparé le Premier ministre à Haman, qui, dans le livre d’Esther, a tenté d’exterminer les Juifs de l’Empire perse. Pendant que Elgarat s’exprimait, certains manifestants ont brandi des crécelles, ces petits objets parfois utilisés pour faire du bruit lorsque le nom d’Haman est mentionné dans la méguila d’Esther.

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