L’explosion d’Akko était un acte criminel, selon la police
Quatre personnes, suspectées d'être derrière l'explosion d'Akko qui avait fait 5 victimes, ont été arrêtées
La police a annoncé jeudi que l’explosion de gaz survenue à Akko le 17 février était un acte criminel. Cinq personnes avaient trouvé la mort dans l’explosion qui en avait blessé onze autres.
Cette révélation est le résultat d’une enquête de trois semaines, durant laquelle les preuves ont confirmé les soupçons d’un acte criminel.
La police a révélé à Israel Radio qu’il semble que les suspects avaient ouvert une bombonne de gaz dans le bâtiment et placé une matière incendiaire à côté, causant l’explosion.
De plus, deux des quatre suspects arrêtés faisaient partie des personnes blessées dans l’explosion, selon la police.
La police a confirmé que les suspects sont des résidents de la ville mais n’a cependant pas révélé leur identité.
La police a également prolongé la garde à vue des suspects alors que l’enquête continuait.
Des voisins et des membres des familles des victimes avaient affirmé que l’explosion était d’origine criminelle – comme étant le résultat d’une dispute entre propriétaire et locataires.
Des résidents locaux ont expliqué qu’il y avait eu une longue dispute entre le propriétaire et les locataires à propos de l’installation d’antennes cellulaires au dernier étage.
Plusieurs tentatives de sabotage de ces antennes ont été rapportées par le passé.
Les résidents avaient peur que les antennes puissent causer des problèmes de santé. Ailleurs en Israël, plusieurs manifestations violentes se sont déroulées pour s’opposer à leur installation.
Le frère de l’une des victimes a été menacé, après avoir prétendu, en public, que l’explosion était un acte criminel – remettant en question la présomption d’innocence.
Le commandant de la police Eli Asayag a affirmé au quotidien Maariv que Khaled Bader avait reçu de nombreuses menaces.
Les menaces ordonnaient à l’homme de quitter la ville d’Akko dans les trois jours car il avait « donné des renseignements » à la police.
L’explosion avait entraîné l’effondrement d’un bâtiment à 2 heures du matin le 17 février. Les victimes étaient Muhammad et Hanan Bader, et Raek et Najah Sarhan ainsi que leur fils de cinq ans.
Lazar Berman a contribué à cet article.