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Linda Thomas-Greenfield confirmée comme ambassadrice américaine à l’ONU

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU et aux Etats-Unis a félicité son homologue, avec qui il veut combattre "les défis internationaux essentiels", notamment le BDS

L'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, témoigne lors de son audition de confirmation devant la commission sénatoriale des relations étrangères au Capitole, le 27 janvier 2021 à Washington. (Greg Nash/Pool via AP)
L'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, témoigne lors de son audition de confirmation devant la commission sénatoriale des relations étrangères au Capitole, le 27 janvier 2021 à Washington. (Greg Nash/Pool via AP)

Le Sénat américain a confirmé mardi à une très large majorité Linda Thomas-Greenfield au poste d’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, un succès pour Joe Biden dont d’autres nominations font néanmoins face à de plus fortes oppositions.

Diplomate chevronnée qui fut secrétaire d’Etat adjointe pour l’Afrique sous l’administration de Barack Obama, Linda Thomas-Greenfield, 68 ans, a été confirmée par 78 voix contre 20 à la chambre haute, qui a le pouvoir d’approuver ou de rejeter les nominations présidentielles.

A l’ONU à New York, les attentes sont grandes sur la nouvelle ambassadrice, qui aura un rang de ministre contrairement à sa prédécesseure sans expérience internationale.

Ces dernières années, « les Etats-Unis ont été plutôt absents des débats aux Nations unies, de ses activités (…), des processus de décisions », relève un ambassadeur sous couvert d’anonymat. « J’espère une meilleure dynamique », ajoute un de ses collègues membre du Conseil de sécurité.

« Ça peut difficilement être pire qu’avec l’administration sortante qui était unilatéraliste à l’excès, qui est sortie de traités, agissait avec la menace. On avait touché le fond et cela ne peut qu’être plus positif », renchérit un troisième ambassadeur en évoquant une ex-administration « dysfonctionnelle ».

Ce qui est le plus attendu, c’est « un changement d’attitude à l’égard des alliés européens », maltraités par l’administration Trump, indique un diplomate, également sous anonymat. Sous Donald Trump, Washington a bloqué des textes des Européens, proposé des contre-projets et même brandi son droit de veto.

Lors de son audience de confirmation, elle s’était engagée à combattre les préjugés contre Israël lors du forum international si elle est nommée.

Gilad Erdan, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU et aux Etats-Unis, a félicité Thomas-Greenfield pour sa confirmation.

« Je suis impatient de travailler avec vous en étroite collaboration pour renforcer les liens profonds qui lient nos deux nations », a déclaré Erdan dans une vidéo. « Ensemble, nous combattrons les défis internationaux essentiels, comme le changement climatique, le racisme et les groupes de BDS antisémites. »

« Preuves d’amour »

A l’ONU, les Etats-Unis seront aussi attendus sur le règlement de leurs arriérés, estimées à environ 1,3 milliard de dollars, dont 700 millions pour l’année en cours.

« Les discours, les promesses c’est bien, mais les preuves d’amour sonnantes et trébuchantes c’est mieux que l’amour », résume un diplomate.

Le Sénat a également confirmé mardi à une écrasante majorité Tom Vilsack, 70 ans, comme ministre de l’Agriculture, un poste qu’il avait occupé tout au long de la présidence Obama (2009-2017) : 92 voix en faveur et sept contre.

D’autres membres choisis par Joe Biden pour son cabinet font face à de plus fortes résistances, dont son candidat pour diriger le ministère de la Santé, Xavier Becerra, qui passait mardi sur le gril des sénateurs en commission.

« J’ai du mal à voir comment un candidat aussi radical et sous-qualifié pourrait occuper un poste aussi crucial à un moment aussi critique » de la pandémie de Covid-19, a déclaré le chef des sénateurs républicains Mitch McConnell.

Les démocrates disposent d’une infime majorité au Sénat : avec 50 sièges contre 50 républicains, ils peuvent compter sur la voix de la vice-présidente Kamala Harris, qui a le pouvoir de départager les votes à égalité.

S’il garde le soutien de tous les démocrates, M. Becerra, 63 ans, pourra donc être confirmé et devenir le premier Hispanique à la tête de ce ministère.

Le Sénat a jusqu’ici confirmé moins de la moitié des 23 membres du cabinet de Joe Biden, arrivé au pouvoir le 20 janvier.

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