Eli Cohen accuse Guterres de s’allier au Hamas pour avoir invoqué l’Article 99
Le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, a publié un post qui s’attaque avec force au secrétaire-général des Nations unies, Antonio Guterres – l’accusant de se placer aux côtés du groupe terroriste palestinien du Hamas dans son appel lancé devant le Conseil de sécurité, dans la soirée de vendredi, en faveur d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Guterres qui a invoqué pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies en 2017 l’article 99 de la Charte qui lui permet « d’attirer l’attention du Conseil » sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale », a averti « d’une catastrophe humanitaire » à Gaza et il a demandé au Conseil de réclamer un cessez-le-feu humanitaire.
Un vote conséquent a eu lieu concernant l’adoption d’une résolution, qui était soutenue par les pays arabes, en faveur d’un cessez-le-feu. Si le texte a été largement soutenu, les États-Unis y ont toutefois opposé leur véto et le Royaume-Uni s’est abstenu.
Dans sa publication, Cohen a estimé que l’appel lancé par Guterres « déshonore sa position et constitue une marque de Caïn sur l’ONU ».
« L’invocation de l’Article 99, alors qu’il n’a pas été utilisé pour la guerre en Ukraine ou pour la guerre civile en Syrie, est un nouvel exemple du positionnement partial et unilatéral » du secrétaire-général des Nations unies, a écrit Cohen.
« Un cessez-le-feu aujourd’hui empêcherait l’effondrement de l’organisation terroriste du Hamas, qui commet des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, et lui permettrait de continuer à gouverner la bande de Gaza, a déclaré Cohen ».
« Nous faisons part de notre gratitude à l’égard de notre allié, les États-Unis, dans leur soutien à la guerre en cours qui nous permettra de libérer et de rapatrier les otages et d’éliminer le groupe terroriste du Hamas, ce qui est la promesse d’un meilleur avenir dans la région », a-t-il continué.
Au début de la semaine, suite à l’invocation de l’Article 99, Cohen avait noté que le mandat du chef des Nations unies était « un danger pour la paix mondiale ».
Cohen affirme que la décision qui a été prise par Guterres « constitue un soutien apporté à l’organisation terroriste du Hamas et une approbation du massacre de personnes âgées, de l’enlèvement de bébés et du viol ».