Hapag-Lloyd et les 2 principaux frets japonais continueront d’éviter la mer Rouge
BERLIN – Hapag-Lloyd continuera à dérouter ses navires autour du canal de Suez pour des raisons de sécurité, indique un porte-parole du chargeur de conteneurs allemand, ajoutant qu’une nouvelle évaluation sera faite le 2 janvier.
Mitsui O.S.K. Lines et Nippon Yusen, les plus grandes compagnies maritimes japonaises, indiquent également que leurs navires ayant des liens avec Israël évitent la zone de la mer Rouge. Les deux compagnies affirment qu’elles surveillent la situation.
Au début du mois, les géants du transport maritime, dont Hapag-Lloyd et le danois Maersk, ont cessé d’emprunter les routes de la mer Rouge et le canal de Suez après que le groupe rebelle houthi du Yémen, soutenu par l’Iran, a commencé à prendre les navires pour cible, perturbant ainsi le commerce mondial, dans le contexte de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.
Au lieu de cela, ils ont redirigé les navires autour de l’Afrique via le cap de Bonne-Espérance pour éviter les attaques, facturant aux clients des frais supplémentaires et ajoutant des jours, parfois des semaines, au temps nécessaire pour transporter des marchandises de l’Asie à l’Europe et à la côte est de l’Amérique du Nord.
La situation reste incertaine. Maersk prévoit désormais de faire passer par le canal de Suez la quasi-totalité des porte-conteneurs voyageant entre l’Asie et l’Europe et de n’en détourner qu’une poignée autour de l’Afrique, comme l’a montré hier une analyse du calendrier du groupe réalisée par Reuters.
La compagnie française CMA CGM a indiqué mardi également augmenter le nombre de ses navires empruntant le canal de Suez.
Reuters a contribué à cet article.