La présidente de la Croix-Rouge va rencontrer des familles d’otages du Hamas
La présidente de la Croix-Rouge doit rencontrer mardi des familles de plusieurs des 240 personnes prises en otage lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, a annoncé l’organisation.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, et le ministre de la Santé Uriel Menachem Buso participeront aussi à la rencontre qui se tiendra à Genève avec la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric, a indiqué le CICR.
« Les familles d’otages vivent une période incroyablement éprouvante et je tiens à souligner à quel point nous plaidons en faveur de ceux qu’ils aiment », a déclaré Mme Spoljaric, en notant qu’il s’agit pour elle d’une « haute priorité ».
Le CICR a souligné mardi qu’il n’avait de cesse de plaider la cause des otages détenus à Gaza, notamment à travers des contacts directs avec le Hamas et avec d’autres personnes ayant de l’influence sur les parties en présence.
« La prise d’otages est interdite par le droit humanitaire international. Nous continuons d’insister sur la libération des otages et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour accéder à eux », a insisté Mme Spoljaric.
« Nous sommes profondément préoccupés par le fait que des enfants, des personnes âgées, des personnes handicapées et d’autres personnes vulnérables se trouvent parmi les otages », a-t-elle ajouté.
Mme Spoljaric a toutefois insisté sur le fait que son organisation ne pouvait pas agir seule: « Des accords doivent être conclus pour permettre au CICR de mener à bien cette tâche en toute sécurité ».
« Le CICR ne peut pas pénétrer de force dans les lieux où sont détenus les otages. Nous ne pouvons leur rendre visite que lorsque des accords seront conclus garantissant notamment un accès sûr ».
L’organisation a indiqué qu’elle continuait à demander des informations sur les otages et sur leur état de santé. Elle s’efforce aussi de clarifier le sort de personnes disparues.
« Les otages doivent être humainement bien traités, avoir accès à des soins médicaux et pouvoir communiquer avec leurs proches », a-t-elle plaidé.
« Le CICR est prêt à faciliter leur libération, comme il l’a fait pour quatre otages jusqu’à présent », a ajouté la responsable.
Ces dernières semaines, l’organisation a intensifié son aide humanitaire à Gaza, en particulier en matière de soins de santé d’urgence « dans des conditions dangereuses et chaotiques ».