L’ex-gouverneur de l’Arkansas, Mike Huckabee, au kibboutz dévasté de Kfar Aza
« Si nous ne nous tenons pas aux côtés d’Israël, nous soutenons le chaos », déclare l’ancien gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee aux journalistes au kibboutz Kfar Aza, à la frontière de Gaza, qualifiant de « coup de poing dans les tripes » l’expérience de la traversée de la communauté décimée par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre dernier.
En visite en Israël, dans le cadre d’une mission de solidarité avant Noël avec un certain nombre d’autres personnalités politiques évangéliques américaines à la retraite, Huckabee exprime le désir de témoigner de ce qui s’est passé là-bas, expliquant qu’il a dû voir la dévastation de ses propres yeux.
Debout devant une allée de maisons brûlées et brisées, 75 jours après l’attaque barbare du Hamas, avec en arrière-plan les détonations de l’artillerie de Gaza, Huckabee, partisan de longue date d’Israël, raconte au Times of Israel que la nièce de 22 ans d’un vieil ami faisait partie des personnes tuées le 7 octobre et qualifie les actions du Hamas ce jour-là « d’acte de barbarie auquel le monde ne devrait plus avoir à faire face ».
« Cela m’a fait l’effet d’un coup de poing de voir cela de près. En tant que gouverneur, j’ai vu des dizaines de communautés frappées par des tornades, détruites et rasées. J’avais l’habitude de voir ce genre de destruction, mais cela était dû à un phénomène météorologique qui avait frappé et causé des dégâts. Ce que je vois ici s’est produit parce que des gens qui prétendaient être des êtres humains ont agi autrement que comme des êtres humains et ont fait le mal », poursuit-il.
« Sam Brownback, ancien gouverneur du Kansas qui a également été ambassadeur itinérant des États-Unis pour la liberté religieuse internationale, se tient debout au milieu des décombres et des murs calcinés du village des jeunes du kibboutz et se dit « stupéfait ».
« Je me suis rendu en Israël à de nombreuses reprises. Je suis stupéfait par la démonstration de haine, la profondeur de la haine, que nous voyons ici. »