Smotrich : « Les médias ont déformé mes propos au sujet de Huwara »
Le chef du parti HaTzionout HaDatit, Bezalel Smotrich, a accusé les médias de déformer ses propos après qu’il a appelé à « anéantir » une ville palestinienne.
La remarque de Smotrich – qui est ministre des Finances et également ministre délégué de la Défense en charge des affaires civiles en Cisjordanie – est intervenue quelques jours après qu’un terroriste de Huwara a tué deux jeunes frères israéliens, entrainant des émeutes au cours desquelles des centaines d’Israéliens extrémistes ont incendié des maisons, des magasins et des voitures dans la ville palestinienne du nord de la Cisjordanie, faisant un mort, et des dizaines de blessés graves parmi les Palestiniens.
Interrogé lors d’une conférence sur les raisons pour lesquelles il avait « liké » dimanche soir un tweet du maire adjoint du Conseil régional de Samarie, Davidi Ben Zion, qui appelait à « anéantir le village de Huwara aujourd’hui », Smotrich a répondu « parce que je pense que la ville de Huwara doit être anéantie. Je pense que l’État d’Israël doit le faire ».
« Je pense que c’est l’État d’Israël qui devrait l’anéantir, et non, Dieu nous en préserve, des civils », avait-il tenu à préciser.
Smotrich a ensuite publié une déclaration disant « qu’une fois de plus, les médias ont pris ma citation et ont tenté de déformer mes propos ».
« S’ils avaient repris l’intégralité de mes propos , vous auriez entendu que j’ai parlé de la façon dont Huwara est une ville hostile qui est devenue un avant-poste terroriste d’où sont lancés chaque jour des attaques terroristes de jets de pierres et de tirs contre des Juifs. Mais qu’il est interdit, de quelque manière que ce soit, de tenter de faire justice soi-même. »
« J’ai dit que je soutenais une réponse excessive de Tsahal et des forces de sécurité à chaque acte de terrorisme. Pour chaque pierre, la fermeture des magasins du quartier ; pour chaque bombe, les arrestations et l’expulsion des familles des terroristes ; pour chaque cellule terroriste, la fermeture et l’imposition d’un prix douloureux jusqu’à ce que les terroristes et leurs partisans réalisent que… le terrorisme ne paie pas. »