Un responsable du Hamas accuse Israël de violer les termes de l’accord sur les otages
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Un chef du groupe terroriste palestinien du Hamas à l’étranger, Ismaïl Haniyeh, affirme qu’Israël a violé les conditions du cessez-le-feu temporaire dans une déclaration faite quelques heures avant un retard apparent dans la libération du deuxième groupe d’otages.
Taher al-Nono explique à Al Jazeera qu’Israël n’a pas respecté les clauses relatives à l’entrée des camions d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, notamment en ce qui concerne la distribution de l’aide dans le nord de la bande, où les combats ont été les plus intenses.
Cependant, Israël a autorisé l’entrée de 200 camions dans la bande de Gaza, comme l’exige l’accord, et le Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens (COGAT) a annoncé plus tôt que 50 de ces camions avaient atteint le nord de la bande de Gaza.
Al-Nono affirme également qu’Israël n’a pas respecté les conditions relatives à la libération des prisonniers palestiniens, que le Hamas avait demandé de libérer dans un ordre différent de celui établi par Israël.
Le haut responsable du groupe terroriste affirme que l’armée israélienne a violé l’accord en tirant sur des habitants de Gaza qui cherchaient à retourner dans le nord de la bande de Gaza, ce qui a entraîné la mort de deux Palestiniens. Israël affirme que l’une des clauses de l’accord interdit aux Palestiniens de retourner dans le nord de la bande de Gaza, où les opérations de Tsahal sont toujours en cours.
Pour sa part, le Hamas va au-delà des termes de l’accord, affirme al-Nono, soulignant que le groupe terroriste a libéré hier 11 ressortissants thaïlandais et philippins, qui avaient été brutalement pris en otage lors du massacre du 7 octobre. La libération de ces otages aurait été convenue lors de pourparlers directs entre la Thaïlande et l’Iran, et ne faisait pas partie de l’accord conclu entre Israël et le Qatar.