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L’UE lance un audit sur un programme éducatif turc

Ouverture d'une enquête sur un présumé détournement de fonds au sein d'un programme européen d'éducation turc

Drapeaux européens devant le  Parlement européen à Bruxelles. Illustration. (Crédit : Francisco Antunes/CC BY/Flickr)
Drapeaux européens devant le Parlement européen à Bruxelles. Illustration. (Crédit : Francisco Antunes/CC BY/Flickr)

La Commission européenne a lancé une enquête sur des soupçons de détournement de fonds au sein d’un programme européen d’éducation lié au ministère turc des Affaires européennes, a-t-on appris mercredi auprès de la Commission.

« La Commission européenne a lancé un audit au sujet du Centre des programmes de jeunesse et d’éducation de l’Union européenne à Ankara », a indiqué à l’AFP Dennis Abbott, son porte-parole pour les affaires d’éducation.

Cette enquête vise des « allégations d’irrégularités liées à un manque de transparence sur des recrutements de personnels » et « un manque de respect des règles nationales et européennes concernant les achats de l’Agence nationale » (Ulusal Ajans), a-t-il ajouté.

Cette décision intervient alors que le nom de l’ancien ministre des Affaires européennes Egemen Bagis est cité dans le cadre du scandale de corruption qui éclabousse le gouvernement du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

Bagis a cédé son maroquin lors du remaniement ministériel provoqué par la démission, en décembre, de trois de ses collègues soupçonnés eux aussi d’avoir touché des pots-de-vin.

Le dossier de Bagis et des ex-ministres de l’Economie Zafer Caglayan, de l’Intérieur Muammer Güler et de l’Environnement Erdogan Bayraktar a été transmis au Parlement en vue d’une éventuelle levée de leur immunité.

Des dizaines de patrons, hommes d’affaires, élus et hauts fonctionnaires proches du régime ont été inculpés en décembre dans le cadre de ces enquêtes.

Mais, à la faveur d’un changement des procureurs en charge des dossiers, tous les suspects incarcérés ont été remis en liberté la semaine dernière.

Erdogan, directement mis en cause par la diffusion d’écoutes téléphoniques, accuse ses ex-alliés de la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen d’être à l’origine de ces accusations et d’avoir ourdi un « complot » pour précipiter sa chute à la veille des élections municipales du 30 mars et présidentielle prévue en août.

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