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Manifestations ultra-orthodoxes : 3 policiers blessés et 27 arrestations

Les manifestants ont bloqué les rues et jeté des pierres sur les policiers à Jérusalem et Beit Shemesh

La police utilise un canon à eau pour disperser les manifestants ultra-orthodoxes à Jérusalem, le 23 mars 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
La police utilise un canon à eau pour disperser les manifestants ultra-orthodoxes à Jérusalem, le 23 mars 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Trois policiers ont été blessés et 27 manifestants ont été arrêtés pendant la nuit durant des manifestations ultra-orthodoxes violentes, a annoncé vendredi la police.

Les manifestants ont bloqué les routes et jeté des pierres et d’autres objets sur la police lors des manifestations organisées dans les quartiers ultra-orthodoxes de Jérusalem et de Beit Shemesh.

La police devrait demander vendredi une prolongation de la détention provisoire des personnes arrêtées, a rapporté la radio israélienne.

Les ultra-orthodoxes ont commencé à manifester jeudi soir. Ils manifestent contre l’enrôlement à l’armée depuis le début de l’année.

Des photos prises lors des manifestations à Jérusalem montrent que la police traîne par la force des manifestants et utilise des canons à eau sur ceux qui bloquent les routes.

Les policiers et des hommes juifs ultra-orthodoxes lors d'une manifestation anti-enrôlement à l'armée à Jérusalem le 23 mars 2017 (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90)
Les policiers et des hommes juifs ultra-orthodoxes lors d’une manifestation anti-enrôlement à l’armée à Jérusalem le 23 mars 2017 (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90)

Les dernières manifestations ont eu lieu après l’arrestation d’un étudiant d’une yeshiva ultra-orthodoxe, Yisrael Meir Toledano, qui a été arrêté plus tôt ce mois-ci car il ne s’était pas présenté au bureau du recrutement de l’armée israélienne.

Les procureurs militaires ont recommandé une peine de trois mois et demi de prison pour Toledano.

Le rabbin Shmuel Auerbach s'adresse à ses étudiants à Ramat Beit Shemesh le 2 juin 2016. (Crédit : Yaakov Lederman/Flash90)
Le rabbin Shmuel Auerbach s’adresse à ses étudiants à Ramat Beit Shemesh le 2 juin 2016. (Crédit : Yaakov Lederman/Flash90)

Son chef spirituel, Rabbi Shmuel Auerbach, qui encourage les manifestations, mène une faction dissidente qui s’oppose à l’autorité du principal dirigeant de la communauté lituanienne, le rabbin Aharon Leib Shteinman, connu sous le nom de la Faction de Jérusalem.

Une déclaration du Committee to Save the World of Torah plus tôt ce mois-ci a informé que toutes les tentatives d’utiliser de la « brutalité » contre les étudiants de la Torah en les détenant pendant de longues périodes ou les condamnant à des peines de prison se heurteront au courage des autres étudiants de la Torah qui étaient « prêts à donner leur vie ».

La déclaration a ajouté que les manifestations se poursuivraient jusqu’à ce que toutes les personnes arrêtées soient libérées de prison et qu’elles retournent dans leur « habitat naturel », c’est-à-dire dans la salle d’étude.

Les Juifs ultra-orthodoxes représentent environ 10 % de la population israélienne et vivent en conformité avec une interprétation stricte des lois juives.

Certains considèrent le service militaire comme une source de tentation pour les jeunes qui quittent alors le monde fermé de la prière et des études religieuses.

Les ultra-orthodoxes sont généralement exemptés du service militaire s’ils étudient dans les écoles religieuses connues sous le nom de yeshiva, bien que la question reste controversée pour les Israéliens laïques. Plusieurs tentatives ont été entreprises pour faire annuler cette exemption depuis longtemps.

Quoi qu’il en soit, les étudiants ultra-orthodoxes appelés à l’armée doivent s’inscrire au bureau du recrutement avant de demander une exemption.

Certains rabbins extrémistes, parmi eux Auerbach, interdisent même leurs partisans d’aller s’inscrire dans les bureaux de l’armée.

Une effigie d'un soldat de l'armée israélienne pendue dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim, à Jérusalem, le 25mars 2016. (Crédit : autorisation)
Une effigie d’un soldat de l’armée israélienne pendue dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim, à Jérusalem, le 25mars 2016. (Crédit : autorisation)

Plus tôt ce mois-ci, un certain nombre d’effigies de soldats ultra-orthodoxes ont été trouvés accrochés dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim. La police a déclaré qu’elle considérait cet incident comme une incitation à la haine.

L’une des effigies retrouvées avait un panneau qui lui était rattaché dessus et qui disait « hardak out », un terme dérogatoire pour désigner les Juifs ultra-orthodoxes qui se joignent à l’armée et qui ressemble au mot hébreu pour insecte.

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