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Marseille/Drogue : un médecin juif orthodoxe victime d’une violente agression

Grenades lacrymogènes et "armes de guerre", ce médecin des pauvres décrit une opération coordonnée dont le but était d'obtenir des ordonnances pour une drogue de substitution

Quartier de Marseille où exerce le docteur Samuel Ourdinèche, victime d'une violente agression début décembre 2018 (capture d'écran Google Map)
Quartier de Marseille où exerce le docteur Samuel Ourdinèche, victime d'une violente agression début décembre 2018 (capture d'écran Google Map)

Stéphane Oudinèche, médecin juif orthodoxe exerçant à Marseille, a été la cible d’une violente agression coordonnée par plusieurs individus armés dans le but de lui extorquer des ordonnances de Subutex, un médicament utilisée par les toxicomanes comme une drogue.

Mais « le Dr Oudinèche n’est pas un médecin comme les autres, » rapporte Corse Matin.

« Juif pratiquant affiché, tables de la Torah bien en vue sur son bureau, » le docteur Ourdinèche exerce dans le quartier de Sainte Marthe dans le nord de Marseille et soigne « des malades étrangers pour la plupart, pauvres parmi les pauvres, des personnes pas à jour de leurs droits, des mères de famille aussi, qui galèrent pour trouver un médecin dans les quartiers Nord ».

« Il est le seul docteur de Marseille qui parle arabe et qui nous comprend », raconte un patient à Corse-Matin.

Il y a un mois, le 2 décembre 2018, le docteur a été séquestré par plusieurs individus de 11 heures du matin à « 3 ou 4 heures du matin, » raconte-t-il.

Devant des patients terrorisés, dont une femme enceinte et une caméra de surveillance, « ils ont sorti des armes de guerre et me les ont braquées sur le front. Des caïds faisaient le guet à l’extérieur, » raconte-t-il.

« Arme sur la tempe », le Dr Ourdinèche a été obligé de prescrire des ordonnances de Subutex, une drogue du substitution.

Après avoir déposé plainte, le docteur s’est vu obliger par la police de fermer son cabinet « jusqu’à nouvel ordre ».

Ce n’est pas la première fois que le cabinet de Samuel Ourdinèche est le théâtre de violence ou de vols, mais elles n’avaient jamais atteint un tel niveau. « C’était la guerre, » résume à Corse-Matin une patiente qui a vu les agresseurs balancer une grenade lacrymogène dans la salle d’attente en entrant.

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