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Mobilisation diplomatico-militaire contre l’EI, Bruxelles toujours sous la menace

Sur le terrain militaire, la France a engagé lundi son porte-avions Charles de Gaulle en Méditerranée orientale contre l'EI

Vue sur Bruxelles (Crédit : Jean-Pol GRANDMONT, CC-BY Wikimedia commons)
Vue sur Bruxelles (Crédit : Jean-Pol GRANDMONT, CC-BY Wikimedia commons)

La France a intensifié lundi sa mobilisation diplomatico-militaire contre le groupe Etat islamique (EI), qui a revendiqué les attentats de Paris, tandis que Bruxelles vivait un troisième jour d’alerte terroriste maximale, marqué par un nouveau coup de filet de la police.

Des chasseurs français ont décollé lundi du porte-avions français Charles de Gaulle, en Méditerranée orientale, pour des missions au-dessus des zones contrôlées par l’EI en Irak et Syrie, selon des sources militaires, dix jours après les attentats de Paris qui ont fait 130 morts.

« Nous allons intensifier nos frappes, nous allons choisir des cibles qui feront le plus de dégâts possibles à cette armée terroriste », a promis dans la matinée le président français François Hollande, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre britannique David Cameron.

En Belgique, la traque de suspects impliqués dans les attentats de Paris ou préparant de nouvelles attaques se poursuit: cinq personnes ont été appréhendées lundi lors de nouvelles opérations antiterroristes dans la région de Bruxelles et de Liège (sud-est de la Belgique), portant à 21 le nombre total d’interpellations depuis dimanche soir, a annoncé le parquet fédéral belge.

Mais Salah Abdeslam, un suspect-clé des attentats de Paris recherché depuis le 13 novembre par les polices belge et française, reste introuvable.

Bruxelles en alerte

Avec ses écoles et universités fermées, ses métros à l’arrêt et des forces de l’ordre quadrillant les rues, Bruxelles (1,2 million d’habitants) subissait une troisième journée d’anxiété, la menace d’attentat « sérieuse et imminente » étant toujours considérée à son niveau maximum.

Dans les gares ferroviaires, l’affluence était moindre que d’ordinaire. Mais le niveau d’alerte maximale n’a pas complètement éteint la vie dans la capitale européenne, où entreprises et services publics étaient appelés à fonctionner normalement, en recourant si nécessaire au télétravail.

Comme nombre d’employeurs à Bruxelles, la Commission européenne a proposé cette possibilité à ses fonctionnaires affectés par les difficultés de transports ou d’écoles fermées. « Les autorités belges nous ont confirmé qu’il n’y avait pas de risque spécifique », a précisé un porte-parole de l’exécutif européen, ajoutant que des « mesures de sécurité renforcées » avaient été prises préventivement.

Quelques mètres plus loin, dans le quartier Schuman, le coeur des institutions européennes, le Conseil de l’UE a annulé « la majorité des réunions non-essentielles » prévues lundi.

« On prend les mesures qui sont nécessaires, le plus que possible, pour garantir la sécurité des gens » mais « la vie doit continuer à Bruxelles, la vie économique et la vie sociale », a plaidé lundi le ministre de l’Intérieur Jan Jambon.

Les autorités belges redoutent « des attaques similaires à Paris », qui ont fait 130 morts et 350 blessés, « avec plusieurs individus, avec des offensives à plusieurs endroits », ciblant « des endroits très fréquentés ».

L’EI en ligne de mire

Au plan international, la France continue de mobiliser ses alliés dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).

Le président français François Hollande a engrangé lundi le soutien de Londres et doit rencontrer mardi à Washington Barack Obama, mercredi à Paris la chancelière allemande Angela Merkel, jeudi à Moscou Vladimir Poutine, et dimanche à Paris, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et Xi Jinping, le président chinois.

Sur le terrain militaire, la France a engagé lundi son porte-avions Charles de Gaulle en Méditerranée orientale contre « l’armée terroriste » de l’EI.

Avec ce bâtiment, l’armée française triple sa capacité de frappes sur l’Irak et la Syrie, les 26 chasseurs embarqués sur le Charles de Gaulle venant s’ajouter aux 12 appareils stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie.

Sur son sol, la France enterrait ses morts lundi, dix jours après les attentats de Paris qui ont fauché 130 vies dans la salle de spectacle du Bataclan, au bar la Belle Equipe ou au restaurant le Petit Cambodge. Les attentats ont endeuillé vingt-neuf villes françaises ainsi qu’une vingtaine de pays.

L’enquête, qui a permis de procéder à de nombreuses interpellations en Belgique, n’a toujours pas permis de retrouver la trace de Salah Abdeslam.

Ce Français de 26 ans, résidant en Belgique, a au moins joué un rôle de logisticien dans les attentats de Paris et aurait été exfiltré vers la Belgique quelques heures après, selon deux hommes qui disent l’avoir aidé. Son frère Brahim s’est de son côté fait exploser dans un restaurant parisien le 13 novembre.

La police française a diffusé un appel à témoin, assorti d’une photo, pour identifier le troisième kamikaze des abords du Stade de France. Cet homme est passé par une île grecque, en même temps qu’un autre kamikaze du Stade de France, qui reste non identifié.

En Belgique, un troisième suspect arrêté a été inculpé en fin de semaine pour terrorisme. Des armes ont été trouvées à son domicile, mais pas d’explosifs.

L’enquête se poursuit également en Turquie, où un Belge d’origine marocaine – Ahmad Dahmani, 26 ans – soupçonné d’avoir aider à repérer des cibles pour les attentats à Paris, a été arrêté.

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