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Mort de Razi Moussavi : l’Iran menace Israël de représailles avec l’aide de ses alliés

Les Gardiens de la Révolution ont présenté ce général de brigade comme "l'un des conseillers les plus expérimentés" de la Force Qods et un "compagnon" de Qassem Soleimani

Des personnes en deuil prient sur le cercueil de Razi Moussavi, un haut commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, tué le 25 décembre lors d'une frappe attribué à Israël en Syrie, lors de son cortège funèbre au sanctuaire de l'Imam Ali dans le lieu saint d'Irak de la ville de Najaf, le 27 décembre 2023. - (Crédit : Qassem al-KAABI / AFP)
Des personnes en deuil prient sur le cercueil de Razi Moussavi, un haut commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, tué le 25 décembre lors d'une frappe attribué à Israël en Syrie, lors de son cortège funèbre au sanctuaire de l'Imam Ali dans le lieu saint d'Irak de la ville de Najaf, le 27 décembre 2023. - (Crédit : Qassem al-KAABI / AFP)

Les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont prévenu mercredi que Téhéran riposterait à l’assassinat attribué à Israël d’un de leurs commandants par une « action directe » et d’autres menées par des groupes pro-iraniens dans la région.

Lundi, Téhéran a accusé Israël d’avoir assassiné en Syrie le général de brigade Razi Moussavi, un important commandant de la Force Qods, la branche des opérations étrangères et l’unité d’élite des Gardiens.

« Notre réponse à l’assassinat de Moussavi sera une combinaison d’action directe et d’autres menées par l’axe de la résistance », a déclaré mercredi le porte-parole des Gardiens de la révolution, Ramazan Sharif, cité par l’agence locale Mehr.

« L’axe de la résistance » est le terme employé en Iran englobant le pouvoir en Syrie, le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien, des groupes irakiens et les rebelles yéménites Houthis, proches de l’Iran et opposés à Israël, l’ennemi juré de la République islamique.

En Irak, des centaines de personnes ont participé mercredi dans les villes saintes chiites de Najaf et Kerbala à des cérémonies funéraires en hommage à Razi Moussavi.

Les Gardiens de la Révolution ont présenté ce général de brigade comme « l’un des conseillers les plus expérimentés » de la Force Qods et un « compagnon » de Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine en janvier 2020.

Un panneau d’affichage géant à la mémoire de Razi Moussavi, un haut commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran, tué le 25 décembre lors d’une frappe attribuée à Israël en Syrie, est accroché sur un bâtiment à Téhéran, le 27 décembre 2023. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

Selon les médias d’Etat iraniens, il a été visé lundi par « trois missiles » dans le quartier de Sayeda Zeinab, au sud de Damas.

Interrogée sur cette frappe, Israël a dit ne « pas commenter les informations des médias étrangers ». Ce pays voisin de la Syrie dit régulièrement vouloir empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes.

A Najaf, les participants à la cérémonie, dont des Iraniens et de nombreux membres du Hachd al-Chaabi, coalition d’ex-paramilitaires irakiens proches de l’Iran, ont porté le cercueil jusqu’au mausolée de l’imam Ali, figure fondatrice du chiisme, branche de l’islam majoritaire en Irak et en Iran.

Brandissant notamment des drapeaux du Hachd al-Chaabi, ils ont scandé : « l’Amérique est le grand Satan » et « l’Amérique est l’ennemi de Dieu », a rapporté un correspondant de l’AFP.

Le cercueil a ensuite été transporté jusqu’à Kerbala, autre ville sainte chiite d’Irak, où se trouvent les mausolées des imams Hussein et Abbas.

Selon l’agence officielle iranienne Irna, des funérailles sont prévues en Iran avant son enterrement jeudi dans le nord de Téhéran.

Une photo prise dans le sud d’Israël près de la frontière avec la bande de Gaza le 25 décembre 2023 montre de la fumée s’élevant de l’intérieur du territoire palestinien au milieu des combats en cours entre Israël et le Hamas. (Crédit : Menahem KAHANA / AFP)

Interrogé par l’AFP lors du rassemblement à Najaf, l’ambassadeur iranien en Irak, Mohammed al-Sadiq, a affirmé que la mort de Moussavi était « un crime supplémentaire ajouté au palmarès des crimes de l’ennemi sioniste (Israël, ndlr) qui s’embourbe » dans la guerre contre les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza qui ont perpétré des massacres sans précédent le 7 octobre sur le sol israélien faisant près de 1 200 morts et quelque 250 otages dont près de 120 sont encore à Gaza.

La guerre entre le Hamas et Israël a eu des répercussions jusqu’en Irak – dont le gouvernement est soutenu par des partis pro-iraniens – où se sont multipliées des attaques imputées aux groupes proches de Téhéran contre l’armée des Etats-Unis, alliés d’Israël.

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