Neve Yaakov: la police tire sur un homme de Jérusalem-Est vandalisant des véhicules
L'officier a ouvert le feu lorsque l'homme, portant un objet suspect, a crié Allah Akbar ; le suspect a été hospitalisé et aucun détail n'a été communiqué sur son état de santé

La police de Jérusalem a ouvert le feu sur un Palestinien accusé d’avoir incendié une voiture et vandalisé d’autres véhicules dans le quartier juif de Neve Yaakov, à Jérusalem-Est, tôt lundi, ont indiqué les autorités.
Les autorités soupçonnent que l’attaque nocturne avait un motif nationaliste, a déclaré la police dans un communiqué, sans donner plus de détails.
Selon la police, des agents qui répondaient à une plainte concernant des voitures endommagées sont tombés sur un homme vêtu d’une veste « tenant une sorte d’objet ».
Les agents ont tenté d’appréhender l’homme, identifié comme un habitant de Jérusalem-Est âgé d’une vingtaine d’années, et lui ont demandé d’enlever sa veste, mais il a ignoré leurs appels, selon un communiqué de la police.
« À un certain moment, le suspect a commencé à marmonner Allahu Akbar [« Dieu est grand » en arabe] et d’autres versets, et un officier a tiré une seule balle sur lui », peut-on lire dans le communiqué.
La police a indiqué qu’il avait été transporté dans un hôpital de la ville pour y être soigné, mais n’a pas précisé le lieu ni la gravité de ses blessures.
Selon les autorités, une voiture a été incendiée et au moins dix autres ont été vandalisées.
Des photos diffusées par la police montrent plusieurs voitures stationnées avec des rétroviseurs latéraux arrachés. Une voiture présentait des signes de dégâts plus importants, notamment des vitres brisées ou noircies et ce qui semblait être de légères marques de brûlures sur une portière.
On ignore si l’incident est lié aux tensions récentes dans la capitale, qui se sont exacerbées à la suite d’une descente de police dans la mosquée al-Aqsa, sur le mont du Temple à Jérusalem, au début du mois.
Les combats entre les policiers et les Palestiniens sur le site de la mosquée ont été suivies de deux attaques terroristes meurtrières et de tirs de roquettes depuis Gaza, le Liban et la Syrie, qu’Israël a imputés au Hamas.