Israël en guerre - Jour 347

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« Nous ne savions pas alors que nous avions scellé le sort des personnes âgées » – négociateurs

Israël avait refusé de laisser le Hamas violer les termes de l'accord négocié en novembre dernier ; le Hamas avait proposé de rendre des civils âgés au lieu de femmes

Des bougies sont allumées lors d'une cérémonie à Ramat Hasharon pour marquer le mois qui s'est écoulé depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, le 7 novembre 2023. (Ido Meirovich)
Des bougies sont allumées lors d'une cérémonie à Ramat Hasharon pour marquer le mois qui s'est écoulé depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, le 7 novembre 2023. (Ido Meirovich)

Des responsables israéliens ont reconnu mardi que les négociateurs avaient eu la possibilité d’obtenir la libération de quelques hommes âgés détenus par le Hamas pendant la trêve d’une semaine fin novembre, mais qu’ils l’avaient refusée, craignant que cela ne compromette les efforts déployés pour libérer les femmes otages restantes, a rapporté la Douzième chaîne mardi soir.

Les négociateurs disent maintenant qu’ils ne sont pas certains que la décision de n’accepter que la libération des femmes et des enfants, plutôt que celle des hommes, pendant la trêve d’une semaine ait été le bon choix à faire.

La trêve de novembre a été rompue au bout de sept jours lorsque le Hamas a déclaré qu’il n’était pas en mesure de libérer davantage de femmes et d’enfants civils et qu’il pourrait à la place libérer des otages appartenant à d’autres catégories, à savoir des hommes civils.

Israël avait refusé, affirmant que cela violerait les termes de l’accord négocié, car il savait qu’à ce moment-là, le groupe terroriste détenait encore environ dix-sept femmes et deux enfants.

S’adressant à la Douzième chaîne sous couvert de l’anonymat, une source qui avait été impliquée dans les négociations de la trêve de novembre, a déclaré que la question de savoir s’il fallait ou non permettre au Hamas de changer les termes de l’accord et de le prolonger pour au moins un huitième jour était désormais « un dilemme moral très difficile ».

« Nous ne savions pas alors que nous avions scellé le sort des personnes âgées », a déclaré la source. « Mais de facto, nous aurions peut-être pu les faire libérer, et [maintenant] elles sont mortes. »

Illustration : Des éléments des groupes terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien remettant des otages israéliens à la Croix-Rouge, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 novembre 2023. (Crédit : Flash90)

Le reportage ajoute que le député Gadi Eisenkot (HaMahane HaMamlahti), qui avait été observateur dans le cabinet de guerre aujourd’hui dissous, s’était prononcé en faveur de l’autorisation pour le Hamas de violer les termes de l’accord et de libérer à la place les hommes, arguant que « ce serait mieux que rien, car il se passerait des mois avant que l’occasion ne se présente à nouveau » de libérer les otages – hommes ou femmes.

On estime que 105 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 personnes dont la mort a été confirmée par Tsahal.

105 civils avaient été libérés des geôles du groupe terroriste au cours d’une trêve d’une semaine, fin novembre. Quatre captives avaient été remises en liberté précédemment. Sept otages vivants ont été secourus par les soldats et les corps de 24 otages ont été récupérés, notamment ceux de trois Israéliens tués accidentellement par l’armée.

Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats de Tsahal tués en 2014.

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